Suite à un accident de travail, un patient est hospitalisé et opéré en urgence. Des antalgiques sont mis en place pour calmer les douleurs mais celles-ci persistent à tel point que le patient se défenestre. Sa chute est à l’origine de multiples fractures et de l’amputation de sa jambe droite. Le tribunal administratif n’a pas retenu la responsabilité de l’hôpital. En revanche, la Cour administrative d’appel a considéré que la responsabilité devait être retenue au motif « en l’absence de toute autre cause établie, le centre hospitalier universitaire de Bordeaux n’est pas fondé à soutenir que l’agitation et la défenestration du patient ne seraient pas imputables aux manquements commis lors de son hospitalisation dans la nuit du 16 au 17 février 2009 ».