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Facteurs pronostiques des leucémies aiguës et des lymphomes

Auteurs : de Botton S1, Fenaux P1, Quesnel B1
Affiliations : 1Service des maladies du sang, CHU, 1, place de Verdun, 59037 Lille, France
Date 2002 Avril 12, Vol 11, Num 5, pp 306-316Revue : RéanimationDOI : 10.1016/S1624-0693(02)00250-5
Mise au point
Résumé

Au cours des 20 dernières années des progrès considérables ont été effectués dans la caractérisation et le traitement des hémopathies malignes de l’adulte. Cela s’est traduit par une augmentation significative des taux de longue survies. Ainsi, tout patient admis en unité de soins intensifs, soit au moment du diagnostic soit en première ligne de traitement, doit être considéré comme ayant une maladie curable. La plupart des facteurs pronostiques sont détaillés dans cette revue. En cas de leucémie aiguë, la plupart des patients ne sont pas guéris par chimiothérapie (CT) seule, et l’allogreffe de cellules souches demeure le traitement de postinduction le plus efficace. En cas de leucémie aiguë myéloïde (LAM), seuls les patients à cytogénétique favorable peuvent être guéris par CT exclusive dans 2/3 des cas. Les patients ayant une leucémie aiguë promyélocytaire (LAP) ont un pronostic encore plus favorable, depuis l’utilisation de l’acide tout-transrétinoïque (ATRA) en combinaison avec la CT, avec guérison dans près de 75 % des cas. À l’inverse, les patients à cytogénétique défavorable et les patients les plus âgés ont une survie prolongée dans moins de 20 % des cas. En cas de leucémie aiguë lymphoblastique (LAL), les taux de guérison sont de l’ordre de 30 à 40 %. Comme en cas de LAM, les patients à cytogénétique défavorable et les patients les plus âgés ont un pronostic défavorable. Il faut cependant noter que les LAL T et les leucémies aiguës de Burkitt, qui avaient autrefois un pronostic défavorable, sont aujourd’hui parmi les LAL de pronostic le plus favorable. Les lymphomes sont parmi les cancers qui ont les plus forts taux de guérison. Tous stades confondus, les lymphomes non hodgkiniens (LNH) de haut grade ont un taux de survie à 5 ans de 50 %. Les LNH de bas grade ont des taux de survie très élevés avec médiane de survie de sept à dix ans. La maladie de Hodgkin, tous stades confondus, a un taux de survie de 75 % à cinq ans.

Mot-clés auteurs
leucémies aiguës; lymphomes; pronostic; réanimation;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
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de Botton S, Fenaux P, Quesnel B. Facteurs pronostiques des leucémies aiguës et des lymphomes. Réanimation. 2002 Avr 12;11(5):306-316.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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