L’objectif de cette étude est de montrer que l’organisation du travail, inscrite dans un contexte socioculturel marqué par l’iniquité, et suscitant les symptômes de stress, a un impact défavorable sur le fonctionnement des universités camerounaises. A partir d’un échantillonnage probabiliste aléatoire, 287 enseignants d’université ont été sélectionnés. Un questionnaire relatif à la version française des facteurs organisationnels de Karasek et de Siegrist ; et un questionnaire basé sur l’inventaire des symptômes de stress leur ont été administré. La méthode d’analyse des résultats était statistique et les hypothèses ont été vérifiées avec la régression multiple. Toutes les hypothèses se trouvent confirmées. Cette recherche permet de prendre conscience d’un problème de santé mentale qui, s’il n’est pas pris en charge, peut contribuer à affaiblir l’enseignement supérieur au Cameroun.