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88 Arthrose non traumatique radio-ulnaire distale

Auteurs : Couturier C1, Alnot JY1
Affiliations : 1Paris
Date 2000, Vol 19, Num 6, pp 341-341Revue : Chirurgie de la mainDOI : 10.1016/S1297-3203(00)73586-4
Communications orales
Résumé

ObjectifsL’arthrose radio-ulnaire distale non traumatique, est le plus souvent d’origine métabolique, avec une grande fréquence pour la chondrocalcinose. Elle survient surtout après 50 ans avec des douleurs en prosupination, une force de serrage diminuée et une instabilité dorsale de la tête ulnaire, pouvant conduire à une rupture de tendons extenseurs. Entre 1986 et 1997, notre expérience repose sur 11 poignets (3 bilatéraux) : 8 femmes d’âge moyen 73,3 ans. L’étiologie était 9 fois une chondrocalcinose et 2 fois une arthrose dite primitive. Les patients avaient consulté pour une prosupination douloureuse avec 9 fois une rupture de tendons extenseurs. La tête ulnaire était luxée en dorsal dans tous les cas, avec luxation palmaire du tendon de l’extensor carpi ulnaris. Il a été réalisé 10 synovectomies – réaxation – stabilisation avec Sauvé-Kapandji et une résection de la tête ulnaire selon Darrach. La réparation des extenseurs a été faite par anastomose latérolatérale aux tendons voisins 6 fois, et par greffe 3 fois. L’immobilisation postopératoire a été obtenue par attelle brachio-antibrachiopalmaire, avant-bras en supination et métacarpopha-langiennes (MCP) en extension en cas de réparation tendineuse. Coude et MCP étaient libres dans les autres cas. À 3 semaines, la rééducation a été entreprise.RésultatsL’évaluation s’est faite sur la douleur, la stabilité du moignon ulnaire, l’extension active des doigts et la mobilité du poignet. A 42 mois, aucun patient n’était douloureux spontanément. Le moignon ulnaire demeurait stable. Tous avaient une extension active des doigts, avec fonction du poignet conservée.ConclusionsLa littérature montre que cette pathologie rare survient chez le patient âgé avec des possibilités chirurgicales quand l’invalidité est importante. La plus grande série publiée par Carr et Burge en 1992 sur 12 cas, insiste sur sa complication majeure, qu’est la rupture de tendons extenseurs. Les modalités thérapeutiques peuvent être discutées mais notre préférence va à la synovectomie – réaxation – stabilisation avec Sauvé-Kapandji qui donne un résultat régulièrement bon sur la douleur, sans altération de la fonction, associée a une réparation tendineuse en fonction des lésions.

 Source : Elsevier-Masson
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Couturier C, Alnot JY. 88 Arthrose non traumatique radio-ulnaire distale. Chir Main. 2000;19(6):341-341.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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