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65 Arthrodèse scapholunaire pour dissociation scapholunaire ancienne

Auteurs : Masmejean E1, Cognet JM1, Bennouna D1, Alnot JY1
Affiliations : 1Paris
Date 2000, Vol 19, Num 6, pp 333-334Revue : Chirurgie de la mainDOI : 10.1016/S1297-3203(00)73562-1
Communications orales
Résumé

IntroductionLe traitement chirurgical des lésions anciennes des dissociations scapholunaires sans arthrose est particulièrement discuté. Le but de la chirurgie est double : supprimer la symptomatologie douloureuse mais aussi stabiliser l’évolution naturelle de la maladie dont l’aboutissement est l’apparition d’une arthrose radiocarpienne, puis périscaphoï-dienne, maintenant démembrée enSLAC wrist (ScaphoLunate Advanced Collapse wrist).Matériel et méthodesNotre série porte sur 7 cas chez 6 patients. Notre attitude est de réaliser chez ces patients une arthrodèse scapholunaire avec greffon spongieux. L’âge moyen était de 32 ans. Le délai de prise en charge opératoire depuis l’accident initial était en moyenne de 34 mois. La douleur préopératoire du poignet atteint était permanente, diurne et nocturne, dans tous les cas sauf un. Les mobilités étaient limitées dans tous les cas sauf un. En moyenne, la flexion était de 45° et l’extension était de 52°. Une diminution subjective de la force de préhension était rapportée par 5 patients sur 7. Lors du bilan radiographique, dans un cas, il existait une arthrose radioscaphoïdienne évoluée.RésultatsLe recul moyen était de 6,7 ans. Le résultat sur la douleur a été jugé excellent dans 1 cas, bon dans 5 cas, et mauvais dans 1 cas (avec arthrose radioscaphoïdienne préopératoire). La flexion moyenne était de 45° et l’extension moyenne était de 52°. La force de la poigne a été mesurée en postopératoire dans 5 cas sur 7. Elle était en moyenne de 41 kg contre 48 kg du côté opposé, soit 85,5 % de la force du côté opposé. Le résultat subjectif, avec prise en compte du retour à la vie active professionnelle et de loisir, a été jugé satisfaisant dans 6 cas et mauvais dans 1 cas. Radiologiquement, la consolidation osseuse, c’est-à-dire la fusion scapholunaire, a été notée chez 1 patient. Une consolidation fibreuse, ou pseudarthrodèse, a été observée chez les 6 autres patients. Au total, le résultat a été jugé excellent dans 1 cas, bon dans 5 cas et mauvais dans 1 cas.Discussion et conclusionLe traitement des instabilités scapholunaires anciennes, si elles sont symptomatiques, doit être chirurgical avant l’apparition d’une arthrose radioscaphoïdienne. L’arthrodèse scapholunaire apparaît fiable quant à son efficacité sur la douleur et la récupération des mobilités dans le secteur de flexion extension dupoignet. La force, quant à elle, est meilleure après arthrodèse scapholunaire. L’existence de la possibilité de survenue d’une consolidation fibreuse doit enfin être connue dans plus de deux tiers des cas et n’a aucune incidence péjorative sur le résultat clinique. L’évolution arthrosique n’est pas survenue sauf chez un patient chez lequel l’arthrose pré-existait. L’existence d’une arthrose radioscaphoïdienne évoluée doit rester une contreindication à l’arthrodèse scapholunaire.

 Source : Elsevier-Masson
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Masmejean E, Cognet JM, Bennouna D, Alnot JY. 65 Arthrodèse scapholunaire pour dissociation scapholunaire ancienne. Chir Main. 2000;19(6):333-334.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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