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5 Évolution du concept de la séparation des syndactylies vers une technique sans greffe : revue de 27 syndactylies

Auteurs : Greuse M1, Coessens B1
Affiliations : 1Bruxelles, Belgique
Date 2000, Vol 19, Num 6, pp 316-316Revue : Chirurgie de la mainDOI : 10.1016/S1297-3203(00)73502-5
Communications orales
Résumé

IntroductionJusque récemment l’utilisation de greffes de peau dans la correction des syndactylies était inévitable. Pour pallier les complications relatives à celles-ci, de nouveaux lambeaux dorsocommissuraux ont vu le jour, permettant dans la plupart des cas une fermeture primaire. Les auteurs font part de leur expérience dans les cures de syndactylies sans greffe en analysant une série de patients traités par deux techniques différentes.Matériel et méthodesVingt-sept syndactylies chez 19 patients opérées entre 1996 et 2000 ont été revues rétrospectivement. L’âge moyen au moment de l’opération était de 13 mois (3 – 70 mois). La syndactylie intéressait le 2eespace dans 4 cas, le 3edans 17 cas et le 4edans 6 cas. Huit syndactylies étaient classifiées simples et incomplètes, 12 simples et complètes, et 7 complexes. Les 19 premiers cas ont bénéficié d’un incision en zig-zag de type Cronin associée à un large lambeau rectangulaire dorsal. Pour les 8 derniers cas, la couverture de l’espace interdigital a été assurée par l’avancement en V-Y d’un lambeau dorso-commissural en îlot. Dans les deux groupes, un dégraissage exhaustif des lambeaux et de l’espace interdigital a été effectué. Le suivi moyen est de 22 mois.RésultatsTous les espaces sauf un ont pu être séparés sans greffe cutanée. Nous n’avons pas eu à déplorer de nécrose des lambeaux. L’apparence des doigts séparés comparés aux doigts voisins a été jugée normale dans tous les cas. L’aspect des cicatrices a été jugé bien à très bien pour tous le cas sauf un. Une rétraction commissurale secondaire à une infection et une cicatrice hypertrophique induisant une clinodactylie chez un patient africain ont été corrigées.DiscussionMalgré le manque de peau relatif des doigts syndactylisés, la séparation de ceux-ci est toujours possible sans greffe dans les syndactylies simples mêmes complètes. Bien que le suivi moyen soit court, nous n’avons pas observé de risque accru de rétractions commissurales (4 %). Le dégraissage complet nous semble plus important que l’apport du lambeau dorsocommissural pour la fermeture primaire.

 Source : Elsevier-Masson
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Greuse M, Coessens B. 5 Évolution du concept de la séparation des syndactylies vers une technique sans greffe : revue de 27 syndactylies. Chir Main. 2000;19(6):316-316.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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