Se connecter
Rechercher

Nouvelles recherches sur les pseudodents aviaires : le cas des oies

Auteurs : Louryan S1, Vanmuylder N, Lejong M, Choa-Duterre M
Affiliations : 1Doctor of Psychology, Contract Teacher, University of Reims Champagne-Ardenne
Date 2022 Septembre, Vol 106, Num 354, Supplement, pp S26-S26Revue : Morphologie : bulletin de l'Association des anatomistesDOI : 10.1016/j.morpho.2022.06.026
AM-CO.10
Résumé

IntroductionNous avions démontré que le pseudodents des embryons de perruches correspondaient à des évagination type « odontodes » semblables à celles des écailles et des plumes, destinées à former des renforcements osseux occultes dans la ramphothèque. Nous y avions observé l’expression des gènes de l’odontogenèse mammalienne (SHH, PITX2, PAX9, BMP4). Nous apppliquons ici la même méthodologie aux pseudodents des oies, qui demeurent visibles dans le bec adulte.Matériel et méthodesDes embryons d’oie de stades 35 à 38 ont fait l’objet de coupes ; les protéines SHH, PITX2, PAX9, BMP4 ont été explorées par immunohistochimie, ainsi que la prolifération cellulaire via la PCNA. Des becs adultes ont fait l’objet de coupes et de colorations classiques (trichrome de Masson). Un anticorps anti-neurofilament a également été appliqué sur les deux catégories. Deux embryons de poulet de stade équivalent ont aussi été analysés.RésultatsContrairement aux perruches, les pseudodents des oies se développent par un phénomène de plissement de l’épithélium, à l’exception de celles de l’extrémité rostrale du bec dont le mécanisme est évaginant. Les mêmes protéines sont retrouvées au cours de leur ontogenèse. Chez l’adulte, les pseudodents sont des soulèvements de la ramphothèque et du mésenchyme sans support osseux, et sont associées à la présence de multiples corpuscules tactiles, qui suggèrent une fonction sensorielle. Chez le poulet adulte, des prolongements mésenchymateux profonds évoquant ceux des oies sont présents à l’extrémité du bec et on constate un phénomène d’invagination/évagination chez l’embryon, ainsi qu une expression accentuée de BMP4 au sein de la « localized growth zone » définie par Wu et al.[1].Discussion et ConclusionsEn dépit de mécanismes d’apparition et de destinées différents entre les perruches et les oies, les mêmes gènes s’expriment au cours du développement des pseudodents, témoignant d’un processus ancestral commun. La partie rostrale du bec du poulet pourrait donner lieu à un processus analogue.

Mot-clés auteurs
Pseudodents; Oiseaux; Oies; Gènes; Embryons;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
Accès à l'article
 Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Louryan S, Vanmuylder N, Lejong M, Choa-Duterre M. Nouvelles recherches sur les pseudodents aviaires : le cas des oies. Morphologie. 2022 Sep;106(354):S26-S26.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 20/09/2022.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.