Introduction et objectifsLes anomalies congénitales urinaires sont très variables, allant de la simple variation anatomique au syndrome malformatif complexe, elles sont retrouvées chez près de 10 % des individus (séries d’urographies intraveineuses ou d’autopsies). Elles sont souvent associées à des malformations génitales au cours du développement. Certains grands syndromes malformatifs peuvent toucher l’aspect extérieur de l’individu (dysmorphies) ainsi que d’autres organes internes.Elles affectent la topographie d’une ou de plusieurs structures de l’appareil urinaire.Les malformations congénitales rénales sont :– anomalies de nombre : – agénésie rénale bilatérale incompatible avec la vie ou unilatérale, – rein surnuméraire ;– anomalies de taille : –hypertrophie compensatrice – petits reins congénitaux, aplasie (ou dysgénésie), dysplasie ou hypoplasie ;– anomalies de position : – malrotation – ectopie, – fusion, reins en fer à cheval, ectopie croisée, – reins en galette, ptose rénale.Malformations congénitales uretèro-pyelo-calicielles.Notre travail porte sur les malformations rénales.Matériels et méthodesL’étude est prospective, portant sur des scanners abdominaux, au niveau du service d’imagerie d’Annaba (à l’est d’Algérie).RésultatsLes malformations retrouvées sont des malrotations rénales, et des reins symphysaires.ConclusionLa connaissance des variantes anatomiques de l’arbre urinaire est importante, l’imagerie contribue au diagnostic précoce de ces variantes, et l’utilisation des techniques les moins coûteuses et les moins invasives est de règle afin de préserver ces organes, et éviter l’insuffisance chronique d’une uropathie mal formative méconnue.