Se connecter
Rechercher

Kinésithérapie à la phase aiguë des pathologies respiratoires

Auteurs : Cottereau G1, Piton F2, Antonello M1
Affiliations : 1Hôpital Antoine Béclère, 157, rue de la Porte-de-Trivaux, 92141 Clamart cedex, France2Institut mutualiste Montsouris, 42, boulevard Jourdan, 75674 Paris cedex 14, France
Date 2006, Vol 1, Num 1, pp 1-11Revue : EMC - Kinésithérapie – Médecine physique – RéadaptationType de publication : article de périodique;
Résumé

L'insuffisance respiratoire aiguë (IRA) des insuffisants respiratoires chroniques (IRC) regroupe sous un même vocable les accidents évolutifs des insuffisants respiratoires chroniques obstructifs (IRCO) et des insuffisants respiratoires chroniques restrictifs (IRCR). C'est la survenue d'un épisode aigu sur fond de maladie chronique, associant anomalies primaires et anomalies compensatrices, qui explique l'essentiel des différences cliniques entre une détresse respiratoire aiguë survenant chez un IRC et une détresse respiratoire aiguë sur poumons antérieurement sains. Lorsque survient une IRA, la priorité est de participer à son traitement et à la prise en charge de ses complications éventuelles, quelle que soit la pathologie à l'origine de l'IRA. L'analyse physiopathologique de l'IRA et le contexte étiologique sont fondamentaux pour construire une démarche diagnostique kinésithérapique pertinente afin que la kinésithérapie prenne toute sa place dans le traitement. Les données du problème sont très différentes entre la décompensation d'une maladie respiratoire obstructive où la kinésithérapie aide à soulager la charge de travail des muscles inspirateurs et la période postopératoire d'une chirurgie thoracique ou abdominale haute où la kinésithérapie s'attache d'abord à prévenir l'hypoventilation, cause potentielle d'IRA. Au-delà de la problématique de l'IRA, la kinésithérapie doit anticiper et prévenir d'éventuelles complications à moyen ou long terme liées à l'évolution naturelle de la maladie respiratoire ou à un alitement prolongé, risque de grabatisation et de désocialisation. Sont donc abordés dans ce chapitre, à titre d'exemple pour les maladies respiratoires obstructives, la décompensation d'une bronchopneumopathie chronique obstructive puis la période postopératoire d'une chirurgie thoracique ou abdominale haute, que le patient soit porteur ou non d'une pathologie pulmonaire chronique et la phase aiguë d'une pleurésie comme approches de la prévention de séquelles respiratoires prévisibles.

Mot-clés auteurs
Chronic obstructive bronchopneumopathy decompensation; Acute respiratory failure; Thoracic or upper abdominal surgery; Pleurisy; Respiratory kinesitherapy; Complications; Bed rest;
 Source : Elsevier-Masson
Accès à l'article
  Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Cottereau G, Piton F, Antonello M. Kinésithérapie à la phase aiguë des pathologies respiratoires. EMC - Kinésithérapie – Médecine physique – Réadaptation. 2006;1(1):1-11.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 08/03/2016.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.