La majorité des parturientes bénéficient d’une analgésie péridurale au cours du travail. La solution type associe un anesthésique à faible concentration (ropivacaine 2 mg/mL) à un adjuvant opiacé (sufentanil). D’autres adjuvants comme la clonidine sont utilisés mais aucun n’a le recul des opiacés. La combinaison d’une rachi-analgésie et d’une analgésie péridurale assure un délai plus court d’installation de l’analgésie et nécessite moins de bolus complémentaires. Elle est contre-indiquée en cas d’hypertonie utérine et de bradycardie fœtale. Le mode PIEB (administration péridurale systématiquement répétée, de bolus > 10 mL) associé à la possibilité de bolus auto-administrés diminue la consommation totale et horaire d’AL, le nombre d’épisodes douloureux et la durée de la deuxième phase du travail.