Le bloc interpleural consiste à administrer une solution d’anesthésique local entre les deux feuillets de la plèvre. Il est moins utilisé actuellement que dans les années 80–90 en raison d’une efficacité relative, du risque de pneumothorax, d’une résorption importante des anesthésiques locaux et de la régression de l’emploi des solutions adrénalinées. L’injection interpleurale assure cependant une anesthésie pariétale par diffusion, dont le site dépend du maintien de la position du patient. L’échoguidage pourrait être utilisé pour la réalisation mais n’est pas décrit. Des techniques alternatives : bloc paravertébral, PEC bloc, bloc du serratus, TAP bloc concurrencent fortement l’emploi de ce bloc pour l’analgésie postopératoire.