Les inhibiteurs sélectifs des COX-2 ont une réelle efficacité analgésique comparable à celle des AINS non sélectifs. Le risque d’hémorragie digestive est comparable pour des prescriptions au long cours et les antécédents d’ulcère gastro-duodénaux sont une contre-indication au traitement. L’insuffisance rénale est également une contre indication. Les inhibiteurs sélectifs des COX-2 n’ont pas d’effet sur l’agrégation plaquettaire et n’augmentent pas le risque hémorragique per- et postopératoire. Les inhibiteurs des COX-2 comme les AINS non sélectifs augmentent le risque de récidive d’infarctus du myocarde même pour des prescriptions de courte durée. L’ensemble des AINS sont contre-indiqués chez les patients asthmatiques. En cas d’anastomose digestive, le risque de fistule semble également augmenté. L’administration sur une courte durée n’influence pas la consolidation de fracture. Au total, si l’effet analgésique est réel, les contre-indications sont fréquentes et concernent un malade sur cinq.