La décision de reporter une intervention repose sur l’évaluation de la balance bénéfice-risque. La mortalité en anesthésie pédiatrique est actuellement faible, estimée à 1/100 000 anesthésies. Les complications respiratoires représentent la majorité des complications périopératoires observées chez l’enfant. L’enfant enrhumé est classiquement exposé à un risque majoré de complications respiratoires. La fréquence des infections des voies aériennes supérieures (IVAS) pose le problème de l’impact des reports sur l’organisation des programmes opératoires et la solution ne peut pas être de récuser systématiquement tout enfant atteint d’une IVAS. Il est donc nécessaire de déterminer une stratégie basée sur l’évaluation des risques réels, prenant en compte le bénéfice attendu et, par conséquent, le bien fondé d’un éventuel report. Les autres situations pouvant donner lieu à un report d’intervention sont plus rares. Enfin, le refus de l’enfant, l’absence de consentement parental ou le manque d’expérience en anesthésie pédiatrique peuvent conduire à récuser l’enfant dans le cadre d’une chirurgie programmée.