L’asthme et l’atopie sont les causes les plus fréquentes d’hyperréactivité bronchique (HRB). Les infections bronchiques et le tabagisme actif et passif augmentent l’HRB mais les effets du tabagisme diminuent après 48 heures d’arrêt. L’asthme doit être évalué en préopératoire et un traitement corticoïde et β2-mimétique doit être institué s’il est sévère. L’anesthésie doit privilégier les techniques d’anesthésie locorégionale. Au cours de l’anesthésie générale, chaque fois que possible, la ventilation spontanée au masque facial est un choix légitime. L’induction peut se faire avec du propofol ou du sévoflurane. En cas de bronchospasme, il faut approfondir l’anesthésie, adapter la ventilation et administrer des β2-mimétiques en inhalation puis par voie intraveineuse puis de l’adrénaline en cas d’échec du traitement précédent.