Dans cet article, l'auteur montre de quelle manière il est possible de concevoir une psychopathologie qui, partant des événements singuliers, puisse également inclure les événements contextuels, politiques, culturels, économiques, liés à l'histoire collective. Elle présente les traumatismes intentionnels qu'elle définit et analyse en tant qu'expression de cette articulation entre histoire singulière et histoire collective. L'auteur décrit également un modèle de psychothérapie qui découle de cette synergie, en montrant qu'avec les traumatismes intentionnels il ne peut y avoir de psychothérapie vraiment efficace, sans l'inclure dans une sociothérapie plus large.