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O68 La rapamycine augmente la réponse inflammatoire et l’émergence des cellules « Myeloïd-derived Suppressor Cells » (MDSC) chez la souris obèse

Auteurs : Makki K1, Taront S1, Neve B1, Bouchaert E2, Molendi-Coste O2, Dombrowicz D2, Froguel P1, Wolowczuk I1
Affiliations : 1CNRS UMR8199, Lille2Inserm UMR1011, Lille
Date 2013, Vol 39, pp A17-A17Revue : Diabetes & metabolismDOI : 10.1016/S1262-3636(13)71680-X
Société Francophone du Diabète (SFD)
Résumé

ObjectifL’obésité est caractérisée par l’expansion excessive du tissu adipeux blanc associée à une inflammation chronique à « bas bruit » initiée par le recrutement de cellules immunes dans le tissu. L’adipogenèse et la fonction des cellules immunes sont régulés par la voie du « mechanistic Target Of Rapamycin » (mTOR). La voie mTOR est sur-activée lors de l’obésité, participant au développement de la résistance à l’insuline et du diabète de type 2. Ainsi la rapamycine, inhibiteur sélectif de la voie mTOR, est proposée comme une nouvelle piste thérapeutique dans le traitement des maladies métaboliques. Notre objectif est de préciser les effets métaboliques de la rapamycine et de définir s’ils sont associés à des altérations immunes et/ou inflammatoires.Matériels et méthodesDes souris mâles C57BL/6J mises sous régime hyperlipidique reçoivent des injections hebdomadaires de rapamycine ou d’excipient. Les paramètres métaboliques et immuns sont suivis par l’utilisation de techniques de biologie moléculaire (Q-PCR, transcriptomique), biochimie (ELISAs, western-blot), cytométrie en flux et histologie.RésultatsBien que limitant la prise de poids corporel, la rapamycine aggrave l’intolérance au glucose. Le recrutement massif de macrophages dans le tissu adipeux ainsi que la production accrue de cytokines inflammatoires (IL-6, MCP-1) chez les souris traitées pourraient expliquer l’effet délétère de la drogue sur l’homéostasie glucidique. Par ailleurs, l’augmentation du nombre des cellules immuno-régulatrices Gr1+CD11b+ (Myeloïd-derived suppressor cells ou MDSC) dans le tissu adipeux, pourrait expliquer le maintien de la sensibilité à l’insuline des souris traitées ; les MDSCs ayant récemment été décrites comme modérant l’inflammation et, conséquemment, améliorant la sensibilité à l’insuline de souris obèses.ConclusionNotre étude suggère que l’effet paradoxal de la rapamycine sur le métabolisme énergétique pourrait résulter d’un contrôle exercé par la voie mTOR sur les cellules myéloïdes régulant l’inflammation du tissu adipeux blanc (macrophages et MDSCs).

 Source : Elsevier-Masson
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Makki K, Taront S, Neve B, Bouchaert E, Molendi-Coste O, Dombrowicz D, Froguel P, Wolowczuk I. O68 La rapamycine augmente la réponse inflammatoire et l’émergence des cellules « Myeloïd-derived Suppressor Cells » (MDSC) chez la souris obèse. Diabetes Metab.. 2013;39:A17-A17.
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Dernière date de mise à jour : 30/11/2015.


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