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O36 Conséquence de la précarité sur le mode de vie et l’alimentation d’une population diabétique. À propos d’une enquête en Languedoc

Auteurs : Vannereau D1, Jaffiol C1, Fontbonne A1, Olive J-P1, Passeron S1
Affiliations : 1Prespodia, La Grande Motte
Date 2013, Vol 39, pp A9-A9Revue : Diabetes & metabolismDOI : 10.1016/S1262-3636(13)71648-3
Société Francophone du Diabète (SFD)
Résumé

ObjectifÉvaluer les conséquences de la précarité sur la vie socio économique et alimentaire d’une population diabétique et pré diabétiqueMatériels et méthodesMéthodologie. Le degré de précarité a été évalué par le score EPICES. Une série de paramètres ont été recueillis par l’examen clinique et par questionnement direct chez 1 686 sujets en ambulatoire. Les données socio économiques et alimentaires ont été colligées chez 564 personnes représentatives de la population générale (diabétiques déclarés ou découverts, hyperglycémies intermédiaires, témoins normo-glycémiques). Les valeurs des divers paramètres ont été comparées en fonction du degré de précarité et entre les trois groupes. L’exploitation statistique a recouru aux tests paramétriques et à une analyse multivariéeRésultatsLa population la plus précaire est plus jeune, masculine, célibataire, avec un fort taux de tabagisme et un niveau d’instruction secondaire et universitaire élevé. Leur IMC et TT sont plus importants. Elle présente plus de difficultés sociales et économiques. Comparée aux non précaires, son alimentation est carencée en poisson, viande, légumes verts, fruits frais et fromages avec des rythmes alimentaires irréguliers (p < 0,01). Les diabétiques et les hyperglycémiques sont plus âgés, plus souvent de sexe masculin et moins fumeurs que les témoins ; leurs IMC et TT sont supérieurs. Les diabétiques mangent davantage de légumes verts et moins de pâtisseries que les non diabétiques (p < 0,01). Les diabétiques précaires sont carencés en légumes verts, fruits frais et fromages (p < 0,01). Les hyperglycémiques précaires ont une consommation supérieure de pâtisseries, de sodas sucrés et de bière (p < 0,01). L’aide alimentaire joue un. rôle capital chez les précaires.ConclusionLa précarité chez les diabétiques s’accompagne de carences alimentaires. La comparaison intergroupe confirme que les pré diabétiques ont une surconsommation de boissons sucrées et de bière pouvant faciliter la survenue d’un diabète. D’où l’intérêt d’un dépistage précoce et de l’éducation nutritionnelle dans les populations défavorisées

 Source : Elsevier-Masson
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Vannereau D, Jaffiol C, Fontbonne A, Olive J-P, Passeron S. O36 Conséquence de la précarité sur le mode de vie et l’alimentation d’une population diabétique. À propos d’une enquête en Languedoc. Diabetes Metab.. 2013;39:A9-A9.
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Dernière date de mise à jour : 30/11/2015.


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