IntroductionL’activité physique (AP) régulière effectuée à une intensité correspondant au débit maximal d’oxydation lipidique (LIPOXmax) semble efficace sur la diminution de la masse grasse. Mais l’efficacité supérieure d’une AP au LIPOXmax par rapport à un autre type d’AP reste à démontrer. L’objectif de notre travail est de comparer l’efficacité de trois programmes d’AP de 5 mois sur la composition corporelle mesurée par DEXA, la faisabilité en population, l’observance.Patients et méthodes136 femmes de 20 à 40 ans, non diabétique, IMC compris entre 27 et 40 kg/m2, randomisées en trois groupes : 1) LIPOXmax, 1 h 4x/semaine sur cycloergomètre. 2) 60 % du VO2max, 35 min 4x/semaine sur cycloergomètre (durée ajustée pour 1) et 2), même dépense énergétique). Bras 3 : AP à domicile selon les RBPC (30 minutes/jour minimum, intensité modérée). Alimentation équilibrée supplémentée en fruits et légumes dans les trois bras. Durée 5 mois.ObservationsInclusion (M0): 136 personnes, âge moyen 30,1 ans, poids 86,6 kg, taille 161,5 cm, IMC 33,3 kg/m2, masse grasse 39,9 kg, 47,2 % de la masse totale. Faisabilité : 83,1 % et 80,9 % des sujets ont été revus à M3 et à M5.DiscussionLes analyses en cours sur les trois groupes permettront d’individualiser la prescription d’une AP régulière. Les retombées attendues sont : a) la mise en place d’une AP régulière, individualisée, prescrite et contrôlée. b) la démonstration de l’intérêt et de la possibilité de supplémenter en F&L l’alimentation des réunionnais, et la facilitation de l’observance de cette consommation lorsqu’il n’y a pas de barrière financière. c) la mise en place d’un programme de prévention pérenne.