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O39 Analogues du GLP-1 et insuline chez le patient diabétique de type 2 obèse: Association ou switch ? Impacts pondéral et métabolique

Auteurs : Bertoin F1, Paoli A1, Decoudier B1, Francois M1, Lukas-Croisier C1, Bertin E1, Crouzet M1, Moysset P1, Hecart AC1, Malgrange D1, Delemer B1
Affiliations : 1Service de Diabétologie-Endocrinologie-Nutrition Hôpital Robert Debré CHU Reims, Reims
Date 2012 Mars, Vol 38, pp A10-A10Revue : Diabetes & metabolismDOI : 10.1016/S1262-3636(12)71017-0
Communications Orales
Résumé

IntroductionLes analogues du GLP-1, via leurs actions sur la satiété et la sécrétion de glucagon, pourraient être intéressants chez les patients diabétiques de type 2 évolués au stade de l’insulinothérapie surtout quand ils présentent une obésité difficile à maîtriser.ObjectifÉvaluer, chez ces patients, l’impact pondéral et glycémique de l’introduction d’un analogue du GLP-1 en comparant deux modalités thérapeutiques: association à l’insuline ou switch (en accord avec l’AMM).Patients et méthodesÉtude rétrospective, réalisée sur 148 patients au CHU de Reims, entre 2008 et 2010.Résultats101 patients ont bénéficié de l’association (gpe 1); 47 patients du switch (gpe 2). Les 2 groupes sont comparables: âge moyen: 59,3 vs 57,8 ans; IMC: 38,9 vs 39,3 kg/m2; ancienneté diabète: 19,2 vs 16,3 ans; insuliné après 10 ans d’évolution; HBA1c: 8,6 %. Seules les doses d’insuline sont significativement inférieures dans le groupe 2 (0,97 vs 0,66 U/j). L’association de l’analogue du GLP-1 à l’insuline fait baisser l’HbA1c de − 0,84 % à 6 mois et de − 0,34 % après un an, en permettant une perte de 5 Kg, une baisse de 9 % de la dose d’insuline lente et un arrêt de l’insuline rapide dans 30 % des cas. Le switch apporte un bénéfice pondéral plus important (p = 0,007) mais aucun bénéfice sur l’équilibre glycémique avec un échappement glycémique chez 45 % (21/47) des patients. L’absence de résultat après 6 mois de traitement est corrélée avec une absence de résultat à long terme et doit conduire à l’arrêt du traitement.ConclusionLe maintien de l’insuline lors de l’introduction d’un analogue du GLP-1 chez ces patients, semble être la stratégie la plus sûre. Cette association permet une perte de poids non négligeable, une amélioration modeste de l’HbA1C et une réduction des doses globales d’insuline.

 Source : Elsevier-Masson
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Bertoin F, Paoli A, Decoudier B, Francois M, Lukas-Croisier C, Bertin E, Crouzet M, Moysset P, Hecart AC, Malgrange D, Delemer B. O39 Analogues du GLP-1 et insuline chez le patient diabétique de type 2 obèse: Association ou switch ? Impacts pondéral et métabolique. Diabetes Metab.. 2012 Mar;38:A10-A10.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 30/11/2015.


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