Se connecter
Rechercher

O74 Étude longitudinale de la transition de la pédiatrie à la médecine pour adultes chez les jeunes patients diabétiques en Ile de France

Auteurs : Tubiana-Rufi N1, Du Pasquier-Fediaewsky L1, Jacquin P1, Guitard C1, Houdan J1, Carel JC1, Lévy-Marchal C2
Affiliations : 1Endocrinologie Diabétologie, Hôpital Robert Debré, Paris2Inserm, Inserm U690, Paris
Date 2010, Vol 36, pp A20-A20Revue : Diabetes & metabolismDOI : 10.1016/S1262-3636(10)70078-1
Traitement du diabète de type 1
Résumé

IntroductionLa transition des soins chez les jeunes diabétiques de type 1 (DT1) à la période critique de l’adolescence comporte des enjeux médicaux majeurs.Patients et MéthodesLes risques de rupture de suivi et de complications ont été évalués longitudinalement dans une étude multicentrique en Ile de France (6 centres de pédiatrie et 9 centres de diabétologie pour adultes). Des auto-questionnaires ont été remplis par les patients et un questionnaire par leurs médecins à la dernière visite en pédiatrie (T1), puis en diabétologie pour adultes 0,5-2 ans après (T2).Résultats61 patients (60 % du taux régional) âgés de 18,6 ans DT1 depuis 8,8 ans, ont été inclus à T1. Les données ont été recueillies à T2 chez 57 patients (93 %), en moyenne 1 an après T1. Le taux moyen d’HbA1c ne diffère pas entre T2 et T1 (9 ± 2,2 % vs 8,9 ± 1,8 %), malgré l’augmentation du nombre d’injections (3,7 vs 3,3 inj/jour). Le nombre d’acidocétoses/an tend à être plus élevé à T2 qu’à T1 (p = 0,06). 6 patients ont développé une rétinopathie minime (RD) à T2 (HbA1c = 9,7 ± 1,2 %, durée du DT1 = 11,2 ± 3,9 ans). Par comparaison avec les patients sans RD, ils sont significativement plus âgés (20,2 vs 19,4 ans, p = 0,05) et ont un IMC plus élevé (25,7 vs 22,6, p = 0,025). A la fin de l’étude, 14 patients (23 %) sont en rupture de suivi : 7 n’ont jamais été pris en charge en diabétologie adultes après T1 malgré une transition organisée ; 7 autres patients ont rompu leur suivi en diabétologie pour adultes.ConclusionCette étude montre les risques de la transition des soins chez les adolescents DT1 malgré une organisation de cette transition. Le mauvais contrôle glycémique, l’apparition de complications, et le taux élevé de ruptures de suivi font insister sur la nécessité de développer 1) des soins et des stratégies spécifiques, 2) une supervision étroite des patients au moment de la transition et dans les 2 années après, par une collaboration active entre pédiatres et diabétologues pour adultes, 3) l’identification de patients à haut risque de rupture de suivi lors de la transition.

 Source : Elsevier-Masson
Accès à l'article
 Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Tubiana-Rufi N, Du Pasquier-Fediaewsky L, Jacquin P, Guitard C, Houdan J, Carel JC, Lévy-Marchal C. O74 Étude longitudinale de la transition de la pédiatrie à la médecine pour adultes chez les jeunes patients diabétiques en Ile de France. Diabetes Metab.. 2010;36:A20-A20.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 30/11/2015.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.