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O71 Surmortalité entre 2001 et 2006 dans la cohorte diabétique ENTRED

Auteurs : Romon I1, Rey G2, Jougla E2, Eschwege E3, Weill A4, Fagot-Campagna A1
Affiliations : 1Département des Maladies Chroniques et Traumatismes, Institut de Veille Sanitaire, Saint Maurice, Cnamts, Paris2Cepidc, Inserm, Le Vesinet, Cnamts, Paris3U780, Inserm, Villejuif, Cnamts, Paris
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Date 2010, Vol 36, pp A19-A19Revue : Diabetes & metabolismDOI : 10.1016/S1262-3636(10)70075-6
Épidémiologie clinique
Résumé

ObjectifComparer la mortalité en population diabétique à celle du reste de la population résidant en France.Matériels et MéthodesPour Entred 2001, 10 000 adultes résidant en métropole, bénéficiaires du régime général de l’Assurance maladie et traités pour diabète ont été tirés au sort fin 2001. Fin 2006, le statut vital et les causes de décès ont été obtenus pour 9 101 personnes, par appariement avec les fichiers du RNIPP et du CépiDc – Inserm. Des ratios standardisés de mortalité (SMR) ont été calculés pour comparer la mortalité dans Entred à la mortalité de la population générale résidant en France, hors personnes traitées pour diabète. Le calcul est basé sur les données de population de l’Insee, les données nationales de mortalité du CépiDc, et les données de prévalence du diabète traité de l’Assurance maladie.RésultatsEn 5 ans, 1 388 personnes de la cohorte Entred 2 001 étaient décédées (15 %), soit un taux de mortalité de 32,4/1 000 personnes-années. La mortalité, toutes causes confondues, était plus élevée dans la cohorte Entred que dans le reste de la population (SMR = 1,45 [1,37-1,52]). Il en était de même pour la mortalité liée à une maladie de l’appareil circulatoire, en particulier à une cardiopathie ischémique (2,19 [1,93-2,48]) ou à une maladie cérébrovasculaire (1,76 [1,52-2,03]), à une maladie de l’appareil digestif (1,58 [1,34-1,85]), en particulier à une insuffisance hépatique (2,17 [1,52-3,00]), et à une maladie infectieuse et parasitaire (1,72 [1,43-2,04]), en particulier une septicémie (1,52 [1,19-1,91]). La mortalité liée à un cancer était significativement plus élevée dans Entred que dans le reste de la population (1,30 [1,18-1,43]), en particulier celle liée aux cancers du foie chez les hommes, du pancréas chez les femmes, et du colon ou rectum. Il n’y avait pas de différence significative concernant la mortalité liée aux cancers du poumon, du sein, de la prostate et de l’estomac.ConclusionIl existe une surmortalité liée au diabète, qui concerne particulièrement les décès liés à des maladies cardiovasculaires, digestives, infectieuses et à certains cancers. Le renouvellement d’Entred en 2007 permettra d’estimer l’évolution de cette surmortalité, qui tendrait actuellement à diminuer selon d’autres études internationales.

 Source : Elsevier-Masson
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Romon I, Rey G, Jougla E, Eschwege E, Weill A, Fagot-Campagna A. O71 Surmortalité entre 2001 et 2006 dans la cohorte diabétique ENTRED. Diabetes Metab.. 2010;36:A19-A19.
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Dernière date de mise à jour : 30/11/2015.


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