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O70 Activité physique mesurée par accéléromètrie et changements de glycémie, insulinémie, insulino-sensibilité et sécrétion de l’insuline après 3 ans : la cohorte RISC

Auteurs : Balkau B1, Oppert JM2, Charles MA3, Ferrannini E4
Affiliations : 1U780, Inserm, Villejuif2Service de Nutrition, Groupe Hospitalier Pitié-Salpétrière, Paris3U780, Inserm, Villlejuif
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Date 2010, Vol 36, pp A18-A19Revue : Diabetes & metabolismDOI : 10.1016/S1262-3636(10)70074-4
Épidémiologie clinique
Résumé

IntroductionL’activité physique quotidienne joue un rôle important dans la prévention de diabète de type 2. Le but de notre analyse était de quantifier les changements de glycémie, d’insulinémie, d’insulino-sensibilité et d’insulino-sécretion, après trois ans de suivi, en fonction de l’activité physique mesurée de façon objective chez des adultes.Patients et MéthodesDans l’étude observationnelle européenne RISC (Relationship between Insulin Sensitivity and Cardiovascular disease) les participants, âgés 30–60 ans, ont porté à leur inclusion, un accéléromètre (Actigraph AM7164, CSA) pendant en moyenne 6 jours, pour mesurer l’activité physique habituelle. Une hyperglycémie provoquée par voie orale (75 g glucose) à l’inclusion et après trois ans de suivi, a permis d’étudier l’évolution des paramètres glucidiques chez 271 hommes et 365 femmes.RésultatsL’activité physique totale (coups/(min de portage)) n’était pas associée à la glycémie à jeun, ni à la glycémie 2 heures post-charge ; les changements sur 3 ans l’étaient, avec un effet bénéfique chez ceux avec plus d’activité physique à l’inclusion (P< 0,003 ;P< 0,002), après ajustement sur âge, centre de recrutement, sexe et changement d’IMC ; la glycémie à jeun et à 2 heures étaient respectivement, de 0,17 et 0,49 mmol/l plus élevée chez les sujets du premier vs. Quatrième quartile-groupe d’activité physique. L’insulinémie à jeun et à 2 heures étaient inversement associées à l’activité physique (P< 0,0001 ;P< 0,03), après ajustement pour age, centre, sexe et IMC, mais les changements de l’insulinémie sur trois ans n’étaient pas liés avec l’activité physique à l’inclusion. Les indicateurs de la sensibilité à l’insuline et son changement ont augmenté avec l’activité physique (P< 0,004 ;P< 0,04), (ajusté pour âge, centre, sexe) et pour la réponse de l’insuline à 30 min, avec plus d’activité physique elle diminuait à l’inclusion (P< 0,0006), mais le changement augmentait (P< 0,003).ConclusionL’activité physique paraît jouer un rôle bénéfique, après un suivi de trois ans, sur les changements de la glycémie, mais aussi sur les indicateurs de sensibilité à l’insuline de la sécrétion de l’insuline.

 Source : Elsevier-Masson
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Balkau B, Oppert JM, Charles MA, Ferrannini E. O70 Activité physique mesurée par accéléromètrie et changements de glycémie, insulinémie, insulino-sensibilité et sécrétion de l’insuline après 3 ans : la cohorte RISC. Diabetes Metab.. 2010;36:A18-A19.
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Dernière date de mise à jour : 30/11/2015.


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