Se connecter
Rechercher

O20 Différence de lipolyse entre le tissu adipeux sous-cutané et le tissu adipeux profond chez la femme obèse

Auteurs : de Glisezinski I1, Marques MA2, Mairal A2, Anesia R2, Berlan M2, Lafontan M2, Langin D2, Chiotasso P3
Affiliations : 1Service de médecine du sport, U858 Inserm, Toulouse2Laboratoire de recherche sur les obésités, Inserm U858, Toulouse3Service de chirurgie digestive, Hôpital de Purpan, Toulouse
Date 2009, Vol 35, pp A6-A6Revue : Diabetes & metabolismDOI : 10.1016/S1262-3636(09)71712-4
Bases moléculaires de l’obésité
Résumé

ObjectifLa mobilisation des lipides à partir du tissu adipeux diffère en fonction de la localisation. Cette différence persiste-t-elle lors d’une obésité massive ? Le but de l’étude est de comparer,in vitro, la lipolyse du tissu adipeux sous-cutané à celle du tissu adipeux profond. Pour cela, du tissu adipeux sous-cutané abdominal et du tissu adipeux omental ont été prélevés en per-opératoire chez 22 femmes obèses (âge : 51 ± 9 ans, IMC : 43 ± 1 kg/m2).RésultatsL’effet max (en % de la basale) de l’isoprénaline est supérieur dans le tissu profond par rapport au tissu sous-cutané (p = 0,02). En présence d’insuline (10-7 M), l’effet max de l’isoprénaline est diminué dès 10-9 M pour le tissu profond (p < 0,001) et dès 10-8 M pour le tissu sous-cutané (p < 0,01). Cette inhibition de la lipolyse due à l’insuline est encore plus marquée avec la noradrénaline ; cependant elle est moindre dans le tissu profond comparée au tissu sous-cutané. Par contre, il n’y a pas de différence significative entre le tissu sous-cutané et le tissu profond lors d’incubation avec d’autres agents lipolytiques : l’adrénaline (effet bêta et alpha-adrénergique), l’ANP (peptide natriurétique), l’ADA (inhibiteur de l’adénosine), l’OPC (inhibiteur de la phosphodiestérase), la Forskoline et le Dibutyril-AMPc (augmentent le taux d’AMPc). Par ailleurs, l’ajout de Bay (inhibiteur de la LHS) lors de l’activation de la lipolyse par l’isoprénaline inhibe de façon plus importante la lipolyse dans le tissu profond que dans le tissu sous-cutané. La mesure de l’activité de la LHS, supérieure dans le tissu profond, confirme ce résultat. La quantification parWestern Blotdes lipases, LHS et ATGL, et du cofacteur de l’ATGL, CGI-58 est en cours.ConclusionCette étude met en évidence que, chez l’obèse, la lipolyse induite par la stimulation bêta-adrénergique est supérieure dans le tissu adipeux profond par rapport au tissu adipeux sous-cutané et que l’effet antilipolytique de l’insuline est moindre dans le tissu adipeux profond. De plus, dans ce dernier, on observe une plus grande activité de la LHS. Ces résultats montrent la persistance d’une meilleure mobilisation des lipides dans le tissu adipeux profond chez la femme lors d’obésité morbide.

 Source : Elsevier-Masson
Accès à l'article
 Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
de Glisezinski I, Marques MA, Mairal A, Anesia R, Berlan M, Lafontan M, Langin D, Chiotasso P. O20 Différence de lipolyse entre le tissu adipeux sous-cutané et le tissu adipeux profond chez la femme obèse. Diabetes Metab.. 2009;35:A6-A6.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 25/03/2017.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.