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O30 État de santé des adolescents diabétiques à la fin du suivi en pédiatrie, avant la transition avec les structures de diabétologie pour adultes

Auteurs : Lahaie E1, Du Pasquier L1, Jacquin P1, Robert JJ2, Asensi D3, Crosnier H4, Lemerle S5, Carel JC6, Guitard C1, Tubiana-Rufi N7
Affiliations : 1INSERM U 690, Hôpital Robert Debré, Paris2Service de Diabétologie de l’Enfant et de l’Adolescent, Hôpital Necker, Paris3Service de Pédiatrie, CH de Pontoise, Pontoise, FRANCE
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Date 2008, Vol 34, pp H18-H18Revue : Diabetes & metabolismDOI : 10.1016/S1262-3636(08)72840-4
Épidémiologie et diabète
Résumé

IntroductionLa transition des soins à l’adolescence comporte des enjeux médicaux (risque de rupture de suivi et de complications) et psycho-sociaux, et doit être évaluée.Patients et méthodesUne étude de la transition des soins est menée dans la région Île de France auprès de patients diabétiques suivis dans 6 services de pédiatrie et 9 structures de diabétologie pour adultes. La phase 1 est une étude de suivi de cohorte qui comporte 2 temps (fin de pédiatrie, puis 1 an après) et repose sur des auto-questionnaires remplis par les patients et un questionnaire rempli par le médecin.RésultatsSoixante et un patients âgés de 18,6 ans (16,9-21,7 ans) diabétiques de type 1 depuis 8.8 ans ont été inclus dans l’étude à leur dernière consultation en pédiatrie en 2006. Ils représentent 60 % des passages annuels dans la région. 68 % reçoivent un traitement par multi-injections. La médiane de l’HbA1c est de 8,9 % (6,1 à 15,6 %), 3 patients sur 4 ont une HbA1c > 7,6 %. Ils n’ont pas de complications sauf 2 cas de micro-albuminurie et 2 cas d’hypertension artérielle. Concernant leurs comportements à risque : 20 % sont fumeurs, 20 % consomment alcool et cannabis, et 10 % ont eu au moins une tentative de suicide. Le taux de dépression est de 18 % (échelle ADRS). Les patients perçoivent une bonne alliance thérapeutique avec leur pédiatre (score moyen = 78 % du score max de l’échelle de Consoli). La majorité d’entre eux juge que la transition se fait au bon moment (88,5 %), mais 13 patients (21 %) estiment ne pas avoir été préparés au passage. Le suivi 8 mois après indique que 85 % des patients se sont bien présentés en diabétologie pour adultes ; 7 patients ont une rupture de suivi au passage. L’étude se poursuit avec une 2eenquête chez tous ces patients 1 an après la fin du suivi pédiatrique.ConclusionL’étude portant sur un large échantillon régional de jeunes diabétiques permet de décrire leur état de santé médical et psychologique en fin de suivi pédiatrique au moment de la transition des soins, et indique la nécessité d’une vigilance et d’une organisation commune entre les pédiatres et les diabétologues pour repérer les ruptures de suivi et identifier les patients à risque ou nécessitant une prise en charge spécifique de la transition.

 Source : Elsevier-Masson
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Lahaie E, Du Pasquier L, Jacquin P, Robert JJ, Asensi D, Crosnier H, Lemerle S, Carel JC, Guitard C, Tubiana-Rufi N. O30 État de santé des adolescents diabétiques à la fin du suivi en pédiatrie, avant la transition avec les structures de diabétologie pour adultes. Diabetes Metab.. 2008;34:H18-H18.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 25/03/2017.


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