IntroductionLes attentats de Paris et Nice ont conduit à réviser les procédures de Plan Blanc concernant notamment la délivrance des PSL aux services d’urgence.Matériel et méthodeUne étude pilote a été menée conjointement avec le CHU de Besançon. Sur 15 mois, 8 réunions se sont tenues en présence des responsables de la qualité du CHU, l’hémovigilance du CHU et la responsable de la délivrance l’EFS, afin de définir les modalités les plus appropriées.RésultatsLa distinction entre Plan Blanc attentat et Plan Blanc hors attentat a été réalisée. Deux lignes du dispositif automatisé sur les 3 existantes ont été dédiées au plan blanc desservant le lieu de prise en charge des urgences absolues et des extrêmes urgences. La 3eligne sera réservée aux urgences transfusionnelles des autres services de soins pendant toute la durée du Plan Blanc. La prescription simplifiée de PSL, normalement réservée au pré hospitalier, a été étendue aux services de réanimation médicale et chirurgicale et SSPI. Dans les deux types de Plan Blanc, un personnel de l’EFS sera intégré au PC du CHU, afin de renseigner l’EFS sur les victimes et anticiper sur les besoins. Les procédures dégradées en cas de panne du pneumatique ont été décrites.DiscussionCette procédure est issue d’une analyse commune qui a permis la gestion de l’interface et de disposer des autorisations préalables qui ont été présentées à l’ensemble des soignants et intégrées dans les procédures du CHU.ConclusionCe travail préalable a permis de réviser nos procédures Plan Blanc et de les tester à travers des exercices impliquant l’ensemble des acteurs dans le but de garantir la sécurité transfusionnelle des patients.