IntroductionLa déclaration des EITR est devenue obligatoire depuis la circulairen° 24/2007 via un réseau de correspondants d’hémovigilance et d’une fiche d’EITR (FEITR) standardisée.Matériel et méthodesNous avons analysé les données des FEITR parvenues au CNTS durant l’année 2016.RésultatsL’analyse des 76 FEITR déclarées par les établissements de santé a permis d’observer que ces EIR se répartissaient comme suit : frissons-hyperthermie (57,8 %), signes cutanées (27,6 %), signes hémodynamiques (15,7 %), signes d’hémolyse (14,47), signes respiratoires (14,47 %), signes digestifs (6,57 %), séroconversion (3,94 %) et autres signes (14,47 %). L’enquête étiologique des EITR a retenu une cause allergique (34,21 %), une incompatibilité leucoplaquettaire (18,4 %), une origine infectieuse (6,5 %), une allo-immunisation anti-érythrocytaire (5,26 %), une incompatibilité ABO (1,31 %), un TRALI (1,3 %), une origine indéterminée (25 %), une origine inconnue (17,1 %), d’autres causes (telles que l’hyperkaliémie, etc.) (6,5 %) et une origine non liée à la transfusion (2,6 %). On a noté que dans 81.51 % des cas, le grade de gravité des EITR ne représentait pas une menace vitale immédiate pour le patient (grade 1), alors que le degré d’imputabilité du produit sanguin labile (PSL) incriminé dans l’EITR était essentiellement (42 %) le degré 2 (possible). Le PSL le plus incriminé était le CGR (81 %). Le genre féminin était le plus touché (64 %).ConclusionLa déclaration de l’EITR a pour objectif le constat de cet effet et l’analyse de l’imputabilité du PSL incriminé dans ce dernier, et ce dans le but d’en connaître la cause et d’en prévenir la réapparition.