ContexteL’établissement français du sang est responsable de l’approvisionnement des établissements de santé en produits sanguins labiles. Dans ce cadre, l’implantation de nouvelles maisons du don en milieu urbain est un enjeu. L’actuel site de prélèvement de Nice a une surface insuffisante pour accueillir le potentiel de donneurs de la ville. L’emplacement actuel, au cœur d’un centre commercial excentré, manque de visibilité lui permettant d’atteindre ce potentiel. La géomatique au travers de systemes d’information géographique en intégrant et traitant des données variées, notamment à travers leur spatialisation permet de visualiser les territoires possibles et de fournir des outils d’aide à la décision.MéthodesL’étude de l’implantation de la maison du don de Nice est basée sur les données de l’EFS (étude des donneurs et des dons), des données de l’IGN et de l’Insee. Elle a permis de proposer des zones d’implantation.RésultatsLa direction de la région est destinataire d’un rapport présentant différentes possibilités d’implantation. Deux quartiers ont été ciblés en raison de premiers critères que sont la fréquentation et l’attractivité, puis l’estimation des prix du foncier. Il est aussi essentiel de conserver les donneurs actuels tout en doublant le nombre de prélèvements.ConclusionLa maîtrise d’outils de géolocalisation associé à l’informatique décisionnelle représente un atout. Les besoins en plasma étant en augmentation, ce type d’étude doit permettre un recrutement performant en tenant compte des contraintes financières(Figure 1).