ContexteLe don du sang en Estonie est volontaire et non rémunéré (bénévole). Le système du service Estonien du sang dispose de quatre centres du sang régionaux indépendants qui sont responsables de la collecte, de la préparation, de la qualification biologique des dons et de la distribution des produits sanguins labiles dans les hôpitaux pour leur utilisation clinique.Conception de l’étudeCette recherche a été réalisée à l’aide d’une enquête basée sur un questionnaire. Un questionnaire a été élaboré pour étudier chez les donneurs premiers dons (DPD) ne revenant pas au don, l’expérience du don, l’intention et la volonté de revenir donner.Matériel et méthodes1546 questionnaires ont été envoyés aux donneurs ayant consenti un premier don de sang total prélevé avec succès en 2010 et qui ne sont pas revenus pour un deuxième don au cours de l’année 2012. Pour l’analyse des données, des méthodes statistiques de routine ont été utilisées. Pour évaluer le nombre de classes le plus approprié en fonction de l’expérience antérieure et des attentes futures, une analyse de classe latente a été utilisée.RésultatsLes réponses de 453 répondants (29,3%) ont été reçues. Pour la plupart des aspects de l’expérience du don de sang, les émotions étaient positives. Les résultats de l’étud suggèrent que les organismes de collecte de sang devraient intervenir pour renforcer les attitudes des donneurs, leur contrôle perçu et leuridentité en tant que donneur au cours de cette période cruciale du post-premier don.ConclusionsLe premier don du sang semble avoir été une expérience positive pour les donneurs interrogés dans cette enquête. Les raisons qui conduisent à arrêter le don de sang devraient être approfondies. L’établissement d’un registre des donneurs pour l’Estonie serait essentiel pour suivre les donneurs.