Se connecter
Rechercher

Gestion des examens immuno-hématologiques en obstétrique et situations rares

Auteurs : Bricca P1
Affiliations : 1EFS Rhône-Alpes-Auvergne, Bron, France
Date 2016 Novembre, Vol 23, Num 4, pp 270-270Revue : Transfusion clinique et biologique : journal de la Société française de transfusion sanguineDOI : 10.1016/j.tracli.2016.08.143
LS-21
Résumé

La surveillance immuno-hématologique des femmes enceintes doit permettre d’une part de dépister et surveiller les situations d’incompatibilité fœto-maternelles érythrocytaires pouvant entraîner une maladie hémolytique fœtale ou néonatale, d’autre part d’assurer la sécurité transfusionnelle de la mère et de l’enfant.Les documents de référence et recommandations précisent la place et le calendrier des examens dans cette surveillance : groupe sanguin, phénotype RH-KEL1, recherche d’anticorps irréguliers, titrage et dosage pondéral, génotypage fœtal.Les anticorps les plus à risque d’incidence hémolytique restent actuellement les anti-RH1, anti-RH4 et anti-KEL1. D’autres anticorps (anti-FY1, anti-JK1, anti-MNS3…) ont généralement peu d’incidence clinique mais doivent être pris en compte pour assurer la sécurité transfusionnelle de la mère et de l’enfant. Plusieurs dossiers récents dans notre région ont mis en lumière la difficulté de gérer l’urgence transfusionnelle lorsque ces patientes immunisées ne sont pas connues de l’EFS.Les immunisations de type anti-public restent rares mais en augmentation dans certaines régions en raison des flux migratoires. Certaines peuvent être à l’origine d’atteinte hémolytique sévère fœtale et posent des problèmes de mise à disposition d’unités de globules rouges compatibles, nécessitant une étroite collaboration entre les sites transfusionnels, le CNRGS et la BNSPR. En Rhône-Alpes les laboratoires d’immuno-hématologie de l’EFS suivent chaque année plusieurs de ces grossesses, notamment chez des porteuses d’anti-MNS5 et anti-JR1, les plus fréquents actuellement. Une stratégie particulière doit être envisagée dans chaque cas afin de garantir au mieux la sécurité de la transfusion.ConclusionLa surveillance des situations d’incompatibilité fœto-maternelle doit dans tous les cas impliquer le partage d’information et la collaboration entre les différents intervenants, biologiste, obstétricien, pédiatre et responsable de distribution.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
Accès à l'article
 Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Bricca P. Gestion des examens immuno-hématologiques en obstétrique et situations rares. Transfus Clin Biol. 2016 Nov;23(4):270-270.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 12/11/2016.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.