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Quelle relation entre le volume d’une plasmaphérèse et la survenue d’un effet indésirable chez le donneur ?

Auteurs : Py J, Barnoux M1, Durieux S2, Sapey T3, Leclerc C4, Dehaut F4
Affiliations : 1EFS Centre-Atlantique, Orléans, France2EFS Centre-Atlantique, Niort, France3EFS Centre-Atlantique, Châteauroux, France
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Date 2016 Novembre, Vol 23, Num 4, pp 290-290Revue : Transfusion clinique et biologique : journal de la Société française de transfusion sanguineDOI : 10.1016/j.tracli.2016.08.062
P-20
Résumé

IntroductionLes besoins de plasma pour le fractionnement sont repartis à la hausse, alors que les prélèvements de sang total n’augmentent plus du fait du recul des besoins en concentrés de globules rouges. En conséquence, c’est la seule part du plasma issu d’aphérèse qui va devoir augmenter pour faire face à la situation. Ceci se fera à l’évidence en augmentant le nombre de donneurs de plasmaphérèse et le nombre de plasmaphérèses qu’ils font, mais il est également envisageable d’augmenter le volume moyen de ces dons. Nous avons voulu évaluer si ce dernier aspect n’était pas de nature à conduire à une augmentation du risque de survenue d’un effet indésirable chez le donneur (EID).Matériel et méthodesL’étude a porté sur l’année 2014. Les données relatives aux donneurs et aux dons de plasmaphérèse sont extraites du logiciel médicotechnique. Celles relatives au signalement des EID le sont également puisque leur enregistrement y est obligatoire, qu’il s’agisse d’un EID grave (qui donnera lieu à une déclaration d’hémovigilance) ou pas.RésultatsLa fréquence des EID survenus à l’occasion de dons de plasmaphérèse a été de 23,4 pour 1000 dons et de 58,0 pour 1000 donneurs. La majorité des EID surviennent pendant la présence du donneur et seuls 9 % une fois qu’il est parti. Les EID sont le plus souvent mineurs et seuls 9 % requièrent une intervention médicale. Ces EID sont dominés par les hématomes et les malaises vagaux (respectivement 54 et 43 %). La fréquence des EID décroît quand le volume de la plasmaphérèse augmente, atteignant 5,5 EID/1000 dons de 800 mL et plus. Cette corrélation inverse est observée aussi bien pour les hématomes que pour les malaises vagaux.ConclusionLes résultats montrent nettement une corrélation entre la fréquence des EID et le volume de plasmaphérèse, mais c’est une corrélation négative : la fréquence des EID diminue quand le volume de plasmaphérèse augmente.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Py J, Barnoux M, Durieux S, Sapey T, Leclerc C, Dehaut F. Quelle relation entre le volume d’une plasmaphérèse et la survenue d’un effet indésirable chez le donneur ?. Transfus Clin Biol. 2016 Nov;23(4):290-290.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 12/11/2016.


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