Les antigènes plaquettaires appeléshuman platelet antigen(HPA) présents à la surface des plaquettes sont impliqués dans des conflits immunologiques tels que le purpura post-transfusionnel, l’état réfractaire aux transfusions plaquettaires et l’allo-immunisation fœtomaternelle. Le diagnostic biologique nécessite, d’une part, de mettre en évidence l’alloanticorps responsable et, d’autre part, d’identifier l’antigène en cause. Depuis le développement des techniques de biologie moléculaire, la détermination du génotype s’est substituée à celle du phénotype, par commodité technique essentiellement. Les génotypages plaquettaires réalisés par les laboratoires d’immunologie plaquettaire reposent sur des méthodes telles que la PCR-RFLP et PCR-SSP, voire PCR en temps réel. Depuis quelques années sont apparues de nouvelles technologies parmi lesquelles les puces à ADN, les microbilles colorées, ou la combinaison de ces deux technologies. Néanmoins, la découverte d’un nombre croissant de mutations pouvant être à l’origine d’erreurs de génotypage est à prendre en considération. Par conséquent, il convient de réfléchir au développement de techniques alternatives fondées sur une interaction antigènes/anticorps plutôt que sur l’ADN, support d’un polymorphisme important, mais partiellement connu à ce jour.