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Faible niveau de connaissances des donneurs de sang au Burkina Faso ; une entrave potentielle à la sécurité transfusionnelle

Auteurs : Nébié KY1, Olinger CM2, Kafando E3, Dahourou H1, Diallo S1, Kientega Y1, Domo Y1, Kienou K1, Ouattara S1, Sawadogo I1, Ky L1, Muller CP2
Affiliations : 1Centre national de transfusion sanguine (CNTS), 01 B.P. 5372, 5025 Ouagadougou 01, Burkina Faso2Laboratoire national de santé de Luxembourg, institut d’immunologie, B.P. 1102, 1011 Luxembourg, Allemagne3Université de Ouagadougou, UFR SDS, 03 B.P 7021, 5025 Ouagadougou 03, Burkina Faso
Date 2007 Novembre 13, Vol 14, Num 5, pp 446-52Revue : Transfusion clinique et biologique : journal de la Société française de transfusion sanguineType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.tracli.2007.12.005
Article original
Résumé

IntroductionParmi les mesures préconisées pour réduire le risque infectieux transfusionnel, figure la sélection clinique prédon, au cours de laquelle on recherche de tares et comportements à risques pouvant présager la présence de maladies transmissibles par le sang chez le donneur. L’efficacité de cette mesure est bien établie dans les pays industrialisés où le niveau d’éducation des populations favorise certainement une plus grande réceptivité. Qu’en est-il des pays en développement ?ObjectifL’étude évalue les connaissances aptitudes et comportements des donneurs de sang en matière de transfusion sanguine au Burkina Faso.MéthodologieCinq cent quarante-quatre donneurs ont été inclus entre juin et septembre dans une enquête et soumis, en plus du questionnaire prédon standard, à des questions supplémentaires pour préciser leurs comportements sexuels, leurs attitudes et connaissances des maladies transmissibles.RésultatsL’age des donneurs allait de 16 à 57 ans (moyen : 28 ± 7,9). Les donneurs étaient à 71,2 % de sexe masculin, 52 % des familiaux, 55 % des nouveaux donneurs et 30,8 % étaient analphabètes ou de niveau primaire. Parmis eux, 14,4 % disent avoir donner le sang pour un dépistage tandis que 30,7 % pensent qu’ils donneront immédiatement leur sang pour vérifier une contamination éventuelle en cas d’exposition à un risque VIH et 51,2 % affirment connaître leur statut VIH sans, cependant, de différence avec les autres sur le résultats testsVIH, AgHBs VHC et HTLV.ConclusionIl y a un besoin d’information et d’éducation des donneurs et de formation du personnel qui n’arrive pas à créer l’indispensable confiance garante de véracité des réponses des donneurs.

Mot-clés auteurs
Donneurs de sang; Motivations; Connaissances attitudes pratiques; Burkina Faso;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Nébié KY, Olinger CM, Kafando E, Dahourou H, Diallo S, Kientega Y, Domo Y, Kienou K, Ouattara S, Sawadogo I, Ky L, Muller CP. Faible niveau de connaissances des donneurs de sang au Burkina Faso ; une entrave potentielle à la sécurité transfusionnelle. Transfus Clin Biol. 2007 Nov 13;14(5):446-52.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 24/08/2017.


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