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Virus de l'hépatite G et produits sanguins labiles : rôle de la transmission transfusionnelle

Auteurs : Merle P1, Elghouzzi MH2, Pradat P1, Vidal F3, Boiret E2, Trépo C1
Affiliations : 1Inserm U271, virus des hépatites et pathologies associées, 151, cours Albert-Thomas, 69424 Lyon cedex 03, France2Établissement français du sang, Île-de-France, Rungis, France3Centre médicochirurgical de la Porte-de-Choisy, Paris, France
Date 2004 Avril 24, Vol 11, Num 2, pp 75-80Revue : Transfusion clinique et biologique : journal de la Société française de transfusion sanguineType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.tracli.2004.02.002
Article original
Résumé

Le virus GBV-C/VHG (VHG) découvert il y a quelques années est transmis par voies sanguine et sexuelle. Cependant, aucune étude n'a pu lui attribuer un pouvoir pathogène précis. Dans ce travail, nous avons étudié la transmission de ce virus par les produits sanguins labiles (PSL) transfusés à 284 patients hospitalisés en 1995 en milieu médicochirurgical. Nous avons testé deux marqueurs de risque infectieux dans les PSL qui ont été transfusés aux receveurs contaminés : l'ARN viral par PCR et les anticorps anti-E2 par Elisa. Nous avons tenté d'apprécier un éventuel retentissement hépatocytaire de l'infection virale en mesurant les taux sériques de deux enzymes : l'alanine aminotransférase (ALT) et l'alpha-glutathion S-transférase (α-GST). Nous avons trouvé que la prévalence de l'ARN viral était de 3,6 % avant la transfusion, et de 7,5 % après la transfusion chez les receveurs. Pour chaque receveur contaminé, la recherche rétrospective de l'ARN viral par PCR dans les PSL administrés s'est avérée constamment positive. La prévalence des anticorps anti-E2 témoins d'une infection ancienne et résolue était de 39,6 % chez les receveurs. Chez les receveurs virémiques, le taux d'ALT était normal dans la majorité des cas, tandis que le taux d'α-GST tendait à être plus élevé que chez les receveurs non virémiques (20 vs 6,3 % ;p = 0,07). Cette étude souligne que le mode de contamination du VHG est essentiellement transfusionnel en milieu chirurgical, et que le caractère infectieux des produits sanguins labiles peut être anticipé par recherche de l'ARN du VHG. De plus, la relation potentielle entre l'activité sérique de l'α-GST et le tropisme hépatocytaire du VHG, bien que non pathogène reconnu, mérite d'être explorée.

Mot-clés auteurs
Alpha-gluthation S-transférase; Transfusion; Virus de l'hépatite G;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Merle P, Elghouzzi MH, Pradat P, Vidal F, Boiret E, Trépo C. Virus de l'hépatite G et produits sanguins labiles : rôle de la transmission transfusionnelle. Transfus Clin Biol. 2004 Avr 24;11(2):75-80.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 24/08/2017.


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