La gestation pour autrui n’est pas autorisée par la loi en France mais se pratique dans d’autres pays en Europe ou dans le monde. Il existe une grande disparité dans le cadre légal entre les pays qui conduit à un véritable tourisme de procréation parce que les couples se déplacent pour obtenir ce qui n’est pas autorisé dans leur pays, en particulier la gestation pour autrui. Notre travail présente les disparités du cadre juridique de l’aide médicale à la procréation, les situations qui permettent à des couples français d’accéder à cette technique à l’étranger et les difficultés du retour en France pour faire reconnaître la nationalité Française et la filiation à l’enfant né à l’étranger. Des décisions récentes de la Cour de cassation ont confirmé que la modification de l’état civil de l’enfant n’était pas possible. La description de la situation en République Tchèque et en Ukraine montre que ces pays souhaitent limiter et encadrer, sur leur territoire, l’accès des étrangers à ces techniques.