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Gonarthrose et douleur neuropathique : impact de la sévérité radiographique

Auteurs : Haddani F1, Taik F1, Berrichi I1, Soba N2, Fourtassi M2, Abourazzak FZ1
Affiliations : 1Rhumatologie, CHU de Tanger, Tanger, Maroc2Service de médecine physique et réadaptation, CHU de Tanger, Tanger, Maroc
Date 2022 Décembre, Vol 89, pp A199-A199Revue : Revue du rhumatismeDOI : 10.1016/j.rhum.2022.10.299
PE.Di-061
Résumé

IntroductionLa douleur dans la gonarthrose reste la principale symptomatologie, classiquement considérée comme une nociceptive. Une composante neuropathique de cette douleur a été décrite récemment, dont l’identification s’impose pour une prise en charge adéquate. L’objectif de notre étude est d’évaluer relation entre la prévalence de la douleur neuropathique et les stades de sévérité radiographique dans la gonarthrose.Patients et méthodesIl s’agit d’une étude transversale descriptive ayant porté sur des patients atteints de gonarthrose retenue cliniquement et radiographiquement. Le stade radiographique a été déterminé par la classification de Kellgren et Lawrence. La douleur neuropathique a été évaluée par le questionnaire DN4. Le caractère neuropathique de la douleur a été retenu si le DN4 ≥ 4. Les patients inclus ont été divisés en 4 groupes selon le stade radiographique.RésultatsAu total, 173 patients ont été inclus. La moyenne d’âge est de 58,0 ± 9,19 ans. Au total, 88,2 % sont des femmes ; 32,7 % des patients présentaient une douleur neuropathique. EVA douleur moyenne était de 4,4 ± 2,1. La médian du durée d’évolution est de 3,8 ans [1–23]. Au total, 5,6 %, 64,4 %, 25,6 % et 4,4 % des patients étudiés ont été classés par la radiographie en garde, 1, 2, 3 et 4 respectivement. La prévalence de douleur neuropathique est de 16,6 %, 34,4 %, 35,5 % et 33,3 % chez les patients avec sévérité radiographique grade 1, 2, 3, et 4 respectivement. En comparant les groupes, il n’y avait pas de différence du score du DN4 en fonction du stade de sévérité radiographique (p = 0,633).ConclusionLes résultats de notre étude suggèrent que le stade de sévérité radiographique ne prédispose pas à la douleur neuropathique chez les patients souffrant de gonarthrose.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Haddani F, Taik F, Berrichi I, Soba N, Fourtassi M, Abourazzak FZ. Gonarthrose et douleur neuropathique : impact de la sévérité radiographique. Rev Rhum Ed Fr. 2022 Déc;89:A199-A199.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/12/2022.


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