Introductionla manifestation principale et la plus sévère de l’infection par le SRAS-CoV2 est la pneumopathie, mais d’autres symptômes spécifiques à certains organes ont été décrits (myocardite, encéphalite, …), et quelques rares cas de symptômes musculosquelettiques (MSK) suite à une telle infection ont été rapportés. La manifestation principale et la plus sévère de l’infection par le SRAS-CoV2 est la pneumopathie, mais d’autres symptômes spécifiques à certains organes ont été décrits (myocardite, encéphalite, …), et quelques rares cas de symptômes musculosquelettiques (MSK) suite à une telle infection ont été rapportés. L’objectif de ce travail était de déterminer la prévalence des symptômes MSK apparaissant suite à une infection par le SRAS-CoV2.Patients et méthodesCohorte observationnelle basée sur les données disponibles à l’Entrepôt de données de santé (EDS) de l’Assistance publique–Hôpitaux de Paris (AP–HP) (qui comprend les données des patients admis dans les 39 hôpitaux de l’AP–HP). Les données recueillies comprenaient à la fois les codes CIM-10 dans les résumés de sortie et la recherche de « mots clés » dans les dossiers médicaux électroniques (DME). Pour être inclus dans l’analyse, les patients devaient avoir une RT-PCR positive pour le SRAS-CoV2 réalisée à l’AP–HP et être admis dans un service de l’APHP entre le 1er mars 2020 et le 31 décembre 2020. Les patients ayant des antécédents de maladies musculosquelettiques ont été exclus. Les affections du système musculosquelettique n’étaient prises en compte que si elles étaient codées ou signalées dans un DME jusqu’à 90 jours après la RT-PCR positive. Les données démographiques et les caractéristiques de la maladie, y compris le traitement, ont été comparées dans les deux groupes (MSK oui/non) par le testtou le test Chi2.