Les études thérapeutiques sur le lupus érythémateux systémique doivent prendre en compte sa rareté, sa gravité, sa complexité et son polymorphisme clinique. Pour cette raison, elles sont difficiles à mener et presque toujours réalisées sur une grand échelle multicentrique. Plusieurs biothérapies sont proposées depuis quelques années dans les atteintes néphritiques ou cutanéoarticulaires. Le rôle central du lymphocyte B dans le lupus et la meilleure connaissance des cibles présentes sur cette cellule ont été la base des développements thérapeutiques avec deux anticorps monoclonaux, le rituximab (anti-CD20) et le belimumab (anti-BlyS). Les résultats observés avec ce dernier ont accompagné un développement métrologique avec un critère de jugement appelé Systemic Lupus Erythematosus Responder Index (SRI). Les résultats ont entraîné les demandes d’enregistrement de cette biothérapie dans le lupus. D’autres cibles sont également identifiées sur le lymphocyte B et sont en cours d’exploration.