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Hypoparathyroïdie fonctionnelle chez des femmes post-ménopausées avec fracture de fragilité

Auteurs : Amouzougan A1, Chopin F2, Laporte S3, Vico L2, Thomas T2
Affiliations : 1Inserm U1059, service de rhumatologie, centre hospitalier universitaire de Saint-Étienne, 42055 Saint-Étienne cedex 2, France2LBTO-Inserm U1059, université Jean-Monnet, 42023 Saint-Étienne, France3URCIP, EA3065, université Jean-Monnet, 42023 Saint-Étienne, France
Date 2012 Avril 7, Vol 79, Num 1, pp 57-62Revue : Revue du rhumatismeType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.rhum.2011.04.015
Article original
Résumé

IntroductionL’hyperparathyroïdie secondaire est parfois absente en dépit d’une authentique insuffisance en vitamine D (IVD) et le concept d’hypoparathyroïdie fonctionnelle avec effet protecteur du statut osseux a été proposé. Ainsi, nous avons testé l’hypothèse selon laquelle sa prévalence était très faible dans une population de femmes avec fractures périphériques de fragilité.MéthodesNous avons conduit notre étude chez des femmes post-ménopausées, admises pour ce type de fracture dans notre unité « fracture liaison service ». Toutes disposaient d’une densité minérale osseuse (DMO), d’une évaluation biochimique et avaient reçu une visite médicale.RésultatsDeux cent trente-sept femmes (72,9 ± 11,6 ans) furent incluses parmi lesquelles 90,4 % présentaient une IVD 25(OH)D inférieure ou égale à 30 ng/ml. Néanmoins, 87,9 % de celles-ci présentaient un niveau de PTH normal inférieur ou égal à 64 ng/l. Dans cette population avec IVD (n = 214), nous n’avons pas identifié de niveau de PTH en plateau lié à l’25(OH)D depuis qu’une récente étude a rapporté une augmentation du risque fracturaire uniquement quand la 25(OH)D était inférieure à 15 ng/ml, nous avons considéré cette valeur comme nouveau seuil. Nous avons observé une différence significative dans la DMO de la hanche entre les patientes avec 25(OH)D soit inférieure ou égale à ou supérieure à 15 ng/ml. Cependant, 81,2 % des précédentes présentaient des taux de PTH normaux sans différence de DMO que le taux de PTH soit supérieur aux valeurs normales ou contenu dans celles-ci.ConclusionDans une population de femmes post-ménopausées avec fracture de fragilité, nous avons observé qu’une 25(OH)D inférieure ou égale à 15 ng/ml était associée à une DMO de la hanche significativement plus basse. Même en utilisant ce faible seuil, nous avons trouvé une forte prévalence d’hypoparathyroïdie fonctionnelle et elle n’était pas associée avec quelque différence, que ce soit au niveau de la DMO de la hanche ou du rachis. De façon générale, nos résultats ne confirment pas l’hypothèse d’un effet protecteur de ce type de profil biologique.

Mot-clés auteurs
Densité minérale osseuse; Fractures de fragilité; Hyperparathyroïdie; Ostéoporose post-ménopause; Vitamine D;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
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Amouzougan A, Chopin F, Laporte S, Vico L, Thomas T. Hypoparathyroïdie fonctionnelle chez des femmes post-ménopausées avec fracture de fragilité. Rev Rhum Ed Fr. 2012 Avr 7;79(1):57-62.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 01/05/2018.


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