Si la réalité des fractures atypiques ne fait aucun doute et si la prise de bisphosphonates semble bien en constituer un facteur de risque important, les mécanismes conduisant à leur survenue restent mal connus. D’un point de vue épidémiologique, ces fractures ne représentent qu’une faible partie des fractures fémorales diaphysaires sous-trochantériennes et restent bien plus rares que les fractures de l’extrémité supérieure du fémur avec un ratio actuellement estimé à un pour cent. Leur existence ne remet donc pas en cause le rapport efficacité/tolérance très favorable de ces molécules au cours de l’ostéoporose, le nombre de fractures épargnées par ces traitements surpassant largement la majoration du risque de ces fractures atypiques.