ObjectifL’objectif de ce travail est d’évaluer la prévalence du zona au cours des traitements par anti-TNF et l’évolution de ces patients.MéthodesUne étude rétrospective a permis de relever neuf cas de zona sur une population de 300 patients traités par agents anti-TNF pour un rhumatisme inflammatoire chronique.RésultatsIl s’agit de six femmes et trois hommes traités pour une polyarthrite rhumatoïde (sept) ou une spondylarthrite ankylosante (deux). L’anti-TNF est infliximab (n = 4), adalimumab (n = 2) et étanercept (n = 3, dont deux fois après 12 et 36 mois d’infliximab) pendant une durée moyenne de 27 mois (6–42) au moment du zona.DiscussionLa corticothérapie (sept fois) et le méthotrexate (six fois) sont les seuls facteurs favorisants retrouvés. L’évolution est favorable sous traitement antiviral et suspension transitoire de l’anti-TNF, sans séquelles, avec un cas de récidive, après la reprise de l’anti-TNF, avec un recul moyen de 26 mois.ConclusionLes rares données de la littérature semblent dégager un risque plus important pour les anticorps que le récepteur soluble, les traitements associés (corticoïdes, méthotrexate) sont également à prendre en compte.