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Hydatidose osseuse : étude de 11 cas

Auteurs : Loudiye H1, Aktaou S1, Hassikou H2, El Bardouni A3, El Manouar M3, Fizazi M1, Tazi A1, Hajjaj-Hassouni N2
Affiliations : 1Service de rhumatologie « A » (Pr. A. Tazi), hôpital El Ayachi, Salé, Maroc2Service de rhumatologie « B » (Pr. N. Hajjaj-Hassouni), hôpital El Ayachi, Salé, Maroc3Clinique de traumatologie-orthopédie (Pr. M. El Manouar), centre hospitalier universitaire Ibn Sina, Rabat, Maroc
Date 2003 Juin 6, Vol 70, Num 9, pp 732-735Revue : Revue du rhumatismeType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/S1169-8330(03)00067-X
Article original
Résumé

Introduction. –L’hydatidose osseuse est une parasitose liée au développement multivésiculaire dans l’os, de la forme larvaire de l’Echinococcus granulosus. Elle ne représente que 0,5 à 2,5 % de l’ensemble des localisations hydatiques. Nous rapportons notre expérience.Matériel et méthodes. –Type de l’étude : rétrospective. Période étudiée : 1988–1998.Critères d’inclusion. –Aspect clinique, radiologique avec dans tous les cas confirmation histologique.Résultats. –Onze patients ont été inclus. Il s’agit de 6 hommes et 5 femmes d’âge moyen de 40,7 ans ± 11,04 [27,60]. Le délai moyen du diagnostic était de 22,7 mois ± 18,2 [5,36]. Les lésions intéressaient le bassin dans 6 cas et les os longs dans 5 cas. Au niveau des os longs, elles touchaient préférentiellement le fémur (3 cas), le tibia (1 cas) et le péroné (1 cas). L’hyperéosinophilie était notée dans 4 cas. La sérologie hydatique était positive dans 5 cas. Le traitement, essentiellement chirurgical, était : isolé dans 10 cas, associé à un antiparasitaire (albendazole) dans 1 cas. Les complications étaient dominées par : la fistulisation (6 cas) et la suppuration (4 cas). Les récidives étaient notées dans 5 cas.Conclusion. –L’hydatidose encore présente dans notre pays, est plus volontiers viscérale et notamment hépatique. Sa localisation reste relativement rare. Elle est grave et est assimilée à une lésion localement maligne dont le diagnostic de certitude, malgré les données biologiques comme l’immunofluorescence pour kyste hydatique, repose sur l’histologie. Son traitement, essentiellement chirurgical, se heurte au problème des récidives surtout dans les localisations d’accès difficile.

Mot-clés auteurs
Hydatidose; Os; Chirurgie;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
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Loudiye H, Aktaou S, Hassikou H, El Bardouni A, El Manouar M, Fizazi M, Tazi A, Hajjaj-Hassouni N. Hydatidose osseuse : étude de 11 cas. Rev Rhum Ed Fr. 2003 Juin 6;70(9):732-735.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 01/05/2018.


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