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Résumé

On a cru dans un premier temps que la numérisation en radiologie vasculaire permettrait de se passer de la voie artérielle. Ce fut une déconvenue. La numérisation permettait essentiellement d'obtenir des soustractions en temps réel et de ce fait augmentait le confort de l'opérateur. Elle autorisait aussi à choisir les clichés à réaliser à partir de séquences numériques permettant ainsi de diminuer les coûts de films radiographiques. Ces arguments ont suffi à ce que la totalité des installations vasculaires deviennent numériques au cours des années 1980.Les années 1990 voient cependant de nouvelles possibilités dans la numérisation en radiologie vasculaire[21].Elles sont dues aux nouvelles possibilités des générateurs et exposeurs permettant des acquisitions en translation sur les membres inférieurs éliminant de ce fait le recours aux clichés 30 × 120, et permettant des acquisitions en rotation autorisant ainsi la réalisation d'incidences multiples lors d'une même injection. Elles sont aussi dues au développement de l'informatique qui permet de reconstruire un seul cliché des membres inférieurs à partir des acquisitions en translation, ou de reconstruire une matrice 3D à partir des projections multiples en rotation. Avec ces nouvelles applications, de nouveaux outils apparaissent pour améliorer la visualisation des vaisseaux et à côté de la soustraction et du renforcement de contour par filtration on voit intervenir des applications de la morphologie mathématique comme la granulométrie.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Duvauferrier R, Rolland Y, Morcet N, Rambeau M, Ramée A. Numérisation en radiologie vasculaire. EMC - Radiologie et imagerie médicale - Cardiovasculaire - Thoracique - Cervicale. 1996;14(3):1-1.
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Dernière date de mise à jour : 22/08/2020.


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