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Néphrectomie partielle coelioscopique robot assistée : faisabilité et adoption du passage de la voie transpéritonéale à rétropéritonéale et aspects techniques

Auteurs : Le Paih JP1, Ferrière JM2, Bensadoun H2, Bladou F2, Bernhard JC2, Capon G2, Robert G2
Affiliations : 1CHU Bordeaux, Bordeaux, France2CHU Pellegrin, Bordeaux, France
Date 2020 Novembre, Vol 30, Num 13, pp 838-839Revue : Progrès en urologie : journal de l'Association française d'urologie et de la Société française d'urologieDOI : 10.1016/j.purol.2020.08.008
V-02
Résumé

ObjectifsIl est montré qu’avec une grande expérience de la voie transpéritonéale, le passage à la voie rétropéritonéale était facile et permettait des résultats comparables sans courbe d’apprentissage identifiable. L’objectif de cette vidéo était de montrer que cette voie d’abord n’était pas réservée à des experts mais qu’elle était accessible aux chirurgiens moins chevronnés sans grande expérience de la voie transpéritonéale.MéthodesNous avons illustré cela au travers de l’exemple de la toute première expérience d’un chef de clinique n’aillant jamais été formé à cette voie d’abord. La procédure s’est faite à l’aide d’un robot chirurgical Da Vinci, modèle Si, avec 1 trocart pour un optique de 0°, 2 trocarts opérateurs et un trocart pour l’aide opératoire. Nous exposons la vidéo d’un homme de 38 ans présentant une tumeur hilaire postérieure droite. Sa créatininémie était de 66 μmol/L (DFG = 117 mL/min), le bilan d’extension était négatif. La lésion, de 2,9 cm de diamètre était de complexité modérée. Son score RENAL était de 7 ph et son score PADUA de 9p.RésultatsNous avons décrit les différents temps opératoires : installation du patient, accès à l’espace rétropéritonéal, position des trocarts, position du robot, accès au hile rénal, tumorectomie, hémostase du lit de résection. Le temps de chirurgie était de 3h30, la durée de clampage était de 10 minutes et les pertes sanguines étaient de 100cc. Il n’y a pas eu de complication per et post opératoire, le patient est sorti à J1, les fonctions rénales pré opératoires et post opératoires étaient superposables. L’analyse anatomopathologique a retrouvé un carcinome rénal à cellule claire de grade 2 de Furhman d’exérèse complète.ConclusionLa voie rétropéritonéale, utilisée de manière appropriée peut diminuer les pertes sanguines, raccourcir les durées d’intervention et d’hospitalisation et mérite donc d’être plus largement utilisée. Ses obstacles, responsables de son retard d’adoption en chirurgie robotique (espace de travail plus restreint favorisant les conflits, anatomie et orientation dans l’espace modifiées) sont surmontables et ne font pas d’elle une chirurgie réservée à des experts.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Le Paih JP, Ferrière JM, Bensadoun H, Bladou F, Bernhard JC, Capon G, Robert G. Néphrectomie partielle coelioscopique robot assistée : faisabilité et adoption du passage de la voie transpéritonéale à rétropéritonéale et aspects techniques. Prog. Urol.. 2020 Nov;30(13):838-839.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 12/11/2020.


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