ObjectifsIl s’agit du cas d’un patient de 81 ans, aux antécédents de néphrectomie élargie droite, d’insuffisance rénale chronique et d’HTA.Il présente une tumeur rénale gauche complexe, avec un Renal Score 11, entièrement endophytique, hilaire, évolutive, de 4 cm sur rein unique. L’objectif est de discuter les particularités techniques de la réalisation d’une néphrectomie partielle pour tumeur de haute complexité.MéthodesUne néphrectomie partielle gauche par voie trans-péritonéale robot assistée a été réalisée.Nous discutons ici des aspects techniques de ce geste : abord premier du pédicule, difficulté de repérage avec assistance échographie peropératoire, dissection, tumorectomie réalisée en restant dans le plan de l’énucléation, particularité de la suture moins profonde du lit de résection, utilisation du V-lock, décapage précoce, utilisation d’un agent hémostatique et rénorraphie.RésultatsLa durée opératoire était de 2 h 10, pour un saignement de 200 mL.Le temps de clampage était de 16 minutes. Les suites postopératoires ont été simples, permettant une sortie à j3.La biologie postopératoire montrait une hémoglobine à 14,7 et une créatinine à 155 (contre 148 en préopératoire). L’analyse histologique de la pièce opératoire montrait des marges saines (Fig. 1).ConclusionLa néphrectomie partielle est réalisable pour des tumeurs de haute complexité, mais nécessite la prise en considération de certaines particularités techniques.