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Jusqu’à quel point chirurgie ambulatoire et traitement de l’hypospade sont-ils compatibles ?

Auteurs : Izérable B, Léon P, Poli-Mérol M, Larré SDate 2018 Novembre, Vol 28, Num 13, pp 655-656Revue : Progrès en urologie : journal de l'Association française d'urologie et de la Société française d'urologieDOI : 10.1016/j.purol.2018.07.086
CO-79
Résumé

ObjectifsLa chirurgie de l’hypospade est un challenge dans un contexte où l’augmentation de la malformation se heurte aux contraintes économiques en faveur des séjours de courte durée. L’objectif de cette étude était d’évaluer notre expérience sur la chirurgie ambulatoire de l’hypospade et en préciser les contraintes pour un résultat équivalent à une prise en charge en hospitalisation conventionnelle.MéthodesUne étude observationnelle, rétrospective et monocentrique a été réalisée. Les patients, présentant un hypospade à l’examen clinique, opérés entre 2010 et 2017 par 3 chirurgiens expérimentés du service, ont été inclus. Les patients sont séparés en 2 groupes : chirurgie ambulatoire (groupe a) et hospitalisation traditionnelle (groupe t). Les données étudiées comprennent notamment le type d’hypospade, la technique chirurgicale, la durée d’hospitalisation, la survenue ou non de complications et le degré de satisfaction des parents en cas de prise en charge en ambulatoire. Les données ont été comparées entre les 2 groupes. Les formes postérieures avec courbure et les formes périnéales ont été exclues.RésultatsDeux cent cinq patients sont étudiés. L’âge moyen au moment de l’intervention est de 16,6 mois (6–51). Au total, 45,4 % des patients sont opérés en ambulatoire, 54,6 % en hospitalisation traditionnelle. La durée moyenne d’hospitalisation est de 1,41 jours (1–4) dans le groupe t. Le suivi moyen est de 22,6 mois (14,4 vs 29,3). L’hypospade balanique est majoritairement représenté dans le groupe a (26,9 % vs 5,4 %), contrairement aux formes moyennes et postérieures, plus souvent prises en charge en hospitalisation traditionnelle (8,6 vs 22,3 %). Il n’y a pas de différence significative pour les formes péniennes antérieures (64,5 vs 72,3 %). Il n’existe aucune différence entre les groupes sur la durée de drainage ou le taux de complications (44,1 % vs 41,1 %).ConclusionLa chirurgie ambulatoire de l’hypospade nous semble réalisable dans la majorité des cas, à condition que la prise en charge soit standardisée, le personnel formé et impliqué. Le taux de satisfaction parentale est d’ailleurs élevé, confirmant leur adhésion à ce type de prise en charge. Il semble cependant raisonnable de réserver les formes les plus postérieures à une hospitalisation traditionnelle.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Izérable B, Léon P, Poli-Mérol M, Larré S. Jusqu’à quel point chirurgie ambulatoire et traitement de l’hypospade sont-ils compatibles ?. Prog. Urol.. 2018 Nov;28(13):655-656.
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Dernière date de mise à jour : 10/11/2018.


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