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Quel profil des patients métastatiques hormonosensibles en 2016 ? Enquête descriptive de la pratique et de la prise en charge en France

Auteurs : De la Taille A1, Thevenon J2, Bolla M3, Massard C4
Affiliations : 1CHU Henri-Mondor, Créteil, France2Janssen, Issy-les-Moulineaux, France3CHU de Grenoble-Alpes, Grenoble, France
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Date 2017 Novembre, Vol 27, Num 13, pp 721-721Revue : Progrès en urologie : journal de l'Association française d'urologie et de la Société française d'urologieDOI : 10.1016/j.purol.2017.07.093
CO-87
Résumé

ObjectifsLe cancer métastatique de la prostate est une maladie très hétérogène pour laquelle plusieurs facteurs pronostiques ont été identifiés. En France, si l’incidence et l’épidémiologie de la maladie sont étudiées, il existe en revanche peu de données spécifiques sur les patients métastatiques hormonosensibles. Le but cette enquête descriptive est de décrire la prise en charge de ces patients en pratique quotidienne.MéthodesL’enquête a été conduite auprès de 98 médecins participants (44 urologues et 54 oncologues médicaux et/ou radiothérapeutes) entre novembre et décembre 2016, via un cahier de recueil (questionnaire de 2 pages) reprenant l’historique de la maladie depuis son diagnostic initial. Au total, 984 cas patient ont été recueillis, pour lesquels un diagnostic de cancer de la prostate métastatique a été posé entre le 1erjanvier 2014 et le 31 décembre 2015, qu’il s’agisse d’un primo-diagnostic (cancer de la prostate de novo métastatique) ou d’un cancer de la prostate en récidive métastatique. Un focus particulier a été réalisé chez les patients diagnostiqués métastatiques d’emblée.RésultatsCinquante-six pour cent des patients (n = 549) ont été diagnostiqués en phase métastatique à partir d’un dosage du PSA (77 %), de douleurs ou d’évènements osseux (50 %). Dans plus de 70 % des cas, l’urologue a géré la prise en charge du patient. L’âge moyen était de 69,4 ans (min 41 ; max 93), 61 % des patients avaient un score de Gleason ≥ 8. Une altération de l’état général était présente dans 26 % des cas (ECOG 2 + ) et une comorbidité dans 69 %. Quatre-vingt-quinze pour cent présentaient de multiples métastases osseuses, 14 % viscérales. 77 % étaient classés « haut volume » (métastases viscérales ou + de 3 lésions osseuses) et 54 % sont « haut risque » (2 parmi Gleason ≥ 8 et critères haut volume). Tous les patients ont reçu un agoniste LHRH dont 17 % en association avec docétaxel en 2015.ConclusionL’urologue reste l’acteur clé de la prise en charge des patients métastatiques en pratique quotidienne. Ces patients restent des patients âgés avec des co-morbidités importantes et une charge tumorale élevée. Les nouvelles recommandations sur l’utilisation de la chimiothérapie précoce par docétaxel sont progressivement adoptées.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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De la Taille A, Thevenon J, Bolla M, Massard C. Quel profil des patients métastatiques hormonosensibles en 2016 ? Enquête descriptive de la pratique et de la prise en charge en France. Prog. Urol.. 2017 Nov;27(13):721-721.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 09/12/2017.


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