IntroductionLa chirurgie mini-invasive est en constante évolution. Son application en urologie pédiatrique, et particulièrement dans le traitement du syndrome de la jonction pyélo-urétérale a permis le développement de plusieurs techniques. Nos objectifs étaient de décrire la technique « pyéloplastie hybride » et de la comparer à la pyéloplastie à ciel ouvert et à la cœlio-pyéloplastie mono-trocart.Matériel et méthodesNous avons effectué une étude rétrospective portant sur 38 enfants opérés pour syndrome de la jonction pyélo-urétérale entre Janvier 2011 et Décembre 2015. Les données démographiques, la durée de l’intervention, la durée d’hospitalisation, les résultats fonctionnels et les complications opératoires ont été étudiés.RésultatsLa pyéloplastie a été réalisée à ciel ouvert pour 17 patients (Groupe I), par cœlio-chirurgie pour 10 patients (Groupe II), et par voie “hybride” pour 11 patients (Groupe III). La moyenne d’âge au moment de l’intervention était de 55 mois. La durée des interventions chirurgicales et la durée d’hospitalisation étaient significativement inférieures dans le groupe III. Les patients ont été suivis avec un recul moyen de 26 mois (6-52 mois).ConclusionLa “pyéloplastie hybride” associe les avantages de la chirurgie à ciel ouvert et de cœlio-chirurgie mono-trocart. Elle permet de reproduire la technique originelle d’Anderson-Hynes avec des résultats fonctionnels comparables, un raccourcissement du temps opératoire et du séjour hospitalier et un aspect esthétique satisfaisant.