ObjectifsDéterminer la place de l’index PHI dans le diagnostic moderne du cancer de la prostate (CaP) guidé par l’IRM.MéthodesIl s’agit d’une étude prospective en cours d’inclusion (janvier 2016), multicentrique. Les patients avaient avant la réalisation de biopsies ciblées (système koélis) un dosage de l’index PHI. Les données recueillies étaient l’ âge, les antécédents familiaux de CaP, les antécédents personnels de biopsies, le statut du toucher rectal et un dosage du PSA total/libre. Les données quantitatives et qualitatives étaient analysées respectivement parttest de student et de test de Fisher exact ou Chi2. La précision diagnostique de l’index PHI était définie par l’aire sous la courbe ROC. Plusieurs scénarios ont été construits afin de déterminer la meilleure place de l’index phi.RésultatsQuatre-vingt treize patients ont été inclus, 40 (43 %) avaient eu un premiere biopsie négative. Le taux de biopsies positive était de 47,3 % (n = 44). Les caractérisitiques de la population sont présentées dans le Tableau 1. Les patients ayant des biopsies positives avaient un volume prostatique diminué, un index PHI élévé et plus fréquement un scoring PiRads IRM > 3 que les patients sains. L’aire sous la courbe de l’index PHI était de 0,68 (p = 0,002). Le taux de détection biopsique le nombre de biospies évitées, le taux de cancer non diagnostiqué (total, score de Gleason ≥ 7) de chaque scénario (Fig. 1) sont rapportés dans le Tableau 2.ConclusionL’index PHI de diminuer le taux de cancer prostatique non détectés par l’IRM tout en évitant environ 50 % de biopsies inutiles. En cas d’IRM peu suspecte (PiRads ≤ 3), l’utilisation de l’index PHI permet de réorienter certains patients vers la réalisation de biopsies pour ne pas négliger des cancers de score de Gleason ≥ 7.