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Validation d’un nouveau modèle de classification histologique du cancer de prostate

Auteurs : Pichon A, Neuzillet Y1, Slaoui H2, Radulescu C3, Molinié V4, Raynaud J5, Botto H2, Lebret T6
Affiliations : 1Département d’urologie, hôpital Foch, université de Versailles–Saint-Quentin-en-Yvelines, Suresnes, France2Service d’urologie, hôpital Foch, Suresnes, France3Service d’anatomopathologie, hôpital Foch, Suresnes, France
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Date 2016 Novembre, Vol 26, Num 13, pp 742Revue : Progrès en urologie : journal de l'Association française d'urologie et de la Société française d'urologieType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.purol.2016.07.153
CO 145
Résumé

ObjectifsEpstein et al. ont proposé une nouvelle classification histologique des cancers de prostate afin de simplifier et pallier les limites du score de Gleason (SG). L’objectif de cette étude était de valider ce modèle dans une cohorte de patients traités par prostatectomie radicale (PR).MéthodesÉtude rétrospective, monocentrique, incluant tous les patients opérés d’une prostatectomie radicale entre janvier 2007 et décembre 2009. Le suivi médian a été de 61,8 mois (3 à 107 mois). Le SG a été déterminé sur les biopsies de prostate (PBP) et sur les pièces de PR et validé par deux uropathologistes. Les patients ont été répartis en fonction des 5 groupes définis par Epstein pour les SG 6, 7 (3+4), 7 (4+3), 8 et 9–10. La survie sans récidive biologique (SSR) était évaluée en fonction du groupe histologique et de leur origine (PBP ou PR).RésultatsAu total, 431 patients ont été inclus. Les caractéristiques de la population sont détaillées dans le Tableau 1 et la répartition des patients en fonction du grade dans le Tableau 2. La survie sans récidive biochimique en fonction de la classe histologique et du type de prélèvements est renseignée dans la Fig. 1. La SSR était supérieure dans le groupe 1 par rapport au groupe 2 que ce soit à partir de l’évaluation par PBP ou PR (respectivementp = 0,0005 etp = 0,0248). De même, la SSR du groupe 2 était meilleure que celle du groupe 3 (p = 0,0113,p < 0,0001). Enfin, il n’y avait pas de différence significative entre les groupe 3 et 4 probablement en raison d’un manque de puissance statistique (p = 0,86 etp = 0,11).ConclusionNos résultats ont été comparables à ceux de Epstein et al. témoignant d’un pronostic inférieur des patients à partir du groupe 3. Cette classification permet donc de simplifier la classification des cancers de prostate en scindant les SG 7 en 2 groupes, anciennement 7 (3+4) et 7 (4+3), dont le pronostic sont clairement différents.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Pichon A, Neuzillet Y, Slaoui H, Radulescu C, Molinié V, Raynaud J, Botto H, Lebret T. Validation d’un nouveau modèle de classification histologique du cancer de prostate. Prog. Urol.. 2016 Nov;26(13):742.
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Dernière date de mise à jour : 21/12/2016.


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