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Faisabilité et résultats oncologiques et fonctionnels immédiats de la néphrectomie partielle cœlioscopique après embolisation des vaisseaux tumoraux en salle hybride

Auteurs : Panayotopoulos P, Bouvier A1, Aubé C1, Azzouzi A1, Bigot P1
Affiliations : 1CHU d’Angers, Angers, France
Date 2016 Novembre, Vol 26, Num 13, pp 677-678Revue : Progrès en urologie : journal de l'Association française d'urologie et de la Société française d'urologieType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.purol.2016.07.021
CO 13
Résumé

ObjectifsLa néphrectomie partielle cœlioscopique nécessite souvent un clampage artériel pour contrôler le risque hémorragique, entraînant une ischémie rénale transitoire dont les conséquences à long terme sur la fonction rénale sont controversées. Pour limiter l’ischémie et le saignement peropératoire nous avons développé une technique de néphrectomie partielle cœlioscopique sans clampage en salle hybride après embolisation tumorale hyperselective.MéthodesNous avons inclus prospectivement entre mai 2015 et avril 2016, tous les patients traités consécutivement dans un centre unique pour une tumeur du rein localisée relevant d’une indication de néphrectomie partielle. La complexité tumorale était évaluée par le score RENAL. La procédure opératoire comptait en une embolisation des vaisseaux tumoraux suivie d’une NPC sans clampage vasculaire et contrôle du pédicule rénal. Toutes les procédures étaient réalisées par le même couple urologue/radiologue. Les données cliniques étaient recueillies à partir de la base de données uroCCR.RésultatsNous avons inclus 8 femmes et 12 hommes. L’âge et l’IMC moyens étaient respectivement de 57,8 ans (39–77) (Fig. 1) et 26,8 kg/m2(20,1–33,9). Les tumeurs étaient de complexité modérée et élevée dans 18 et 2 cas. Les temps moyens des procédures endovasculaire et chirurgicale étaient de 52,6 min (24–120) et 74,5 min (44–110). Les pertes sanguines étaient de 128 mL (10–500) (Fig. 2). Une conversion en mini-laparotomie était nécessaire pour le contrôle des marges carcinologiques ainsi qu’une transfusion postopératoire (seule complication Clavien II). La durée moyenne de séjour était de 3 jours (2–7). La fonction rénale (71,75 vs 70,80 μmol/L ;p = 0,9) était similaire en pré- et postopératoire (Tableau 1). La taille tumorale moyenne était de 3,1 cm (1,5–8). Dix-sept tumeurs étaient malignes. Les marges chirurgicales étaient toutes négatives.ConclusionLa néphrectomie partielle cœlioscopique en salle hybride sans abord du pédicule après embolisation tumorale hypersélective préalable est une alternative mini-invasive techniquement sure et carcinologiquement efficace pour la prise en charge des tumeurs rénales localisées.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Panayotopoulos P, Bouvier A, Aubé C, Azzouzi A, Bigot P. Faisabilité et résultats oncologiques et fonctionnels immédiats de la néphrectomie partielle cœlioscopique après embolisation des vaisseaux tumoraux en salle hybride. Prog. Urol.. 2016 Nov;26(13):677-678.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 21/12/2016.


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